Rétroperspectives sur l’histoire de la Villa Vassilieff autour de l’exposition « Teo Hernández : Éclater les apparences » (2019)
Depuis 2023, l’équipe de Bétonsalon a entamé une lecture au cas par cas de son histoire en ouvrant progressive¬ment les archives papiers et numériques, en cherchant à ouvrir cette exploration à toutes les « parties prenantes » (titre d’une exposition de 2009) liées de près ou de loin à chacun des projets. Cette fois, nous ouvrons les archives de l’exposition « Teo Hernández : Éclater les apparences » (2019) dédiée au cinéaste mexicain, en compagnie d’Andrea Ancira, commissaire de l’exposition. Contemporain de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, c’est depuis son exil « auto-imposé » en France que Teo Hernández s’est consacré à une pratique du cinéma expérimental qu’il développa au sein de la communauté homosexuelle et de celle de la contre-culture parisienne de la fin des années 60 et des années 70. Semblable à une pratique chamanique, son travail explore d’autres manières de voir, d’entendre, et, en définitive, d’autres corps, qui induisent de nouvelles manières de sentir, de recréer et de réécrire le monde.