Accompagné par les artistes Marie Bette, Romain Grateau et Sarah Holveck.
Pauline Perplexe, 90 rue de la Convention, 93400 Arcueil
En partant de l’image générique de la gargouille, il s’agira d’observer les mouvements de circulation et d’adduction de l’eau. De la gouttière au caniveau, ces observations nous permettront de penser des formes induites par ces logiques d’écoulement. L’envers des gargouilles de la cathédrale de Strasbourg laisse voir l’expressivité des dos de pierre, tendus ou courbés. Leurs nuques inversées se font les réceptacles creux de l’eau de pluie dont la circulation assouplit la rigidité des formes.
Le workshop propose de sortir de l’imagerie du bestiaire en conservant la notion de fluidité, de rigidité et d’infléchissement des formes permettant de guider, ralentir ou accélérer le débit de l’eau. L’eau de pluie qui charrie ordures et feuilles mortes produit l’érosion, génère une forme qui dégueule ou filtre, une forme qui qui peut s’élargir jusqu’à devenir un auvent ou dessiner les contours d’une place. Les pièces ainsi créées deviendront des gargouilles d’usages résolvant de réels problèmes techniques.