Un·Tuning Together. Pratiquer l’écoute avec Pauline Oliveros
Avec No Anger, Julia E Dyck, Célin Jiang, Konstantinos Kyriakopoulos, Anna Holveck, Violaine Lochu, Emily Mast, Lauren Tortil, Christopher Willes avec Ellen Furey et Brendan Jensen, avec des œuvres de Pauline Oliveros et les participations de IONE et des Deep Listeners Ximena Alarcón, Sylvie Decaux, Lisa Barnard Kelley
Cette exposition s’inspire d’une conception singulière de l’écoute que la compositrice expérimentale états-unienne Pauline Oliveros (1932-2016) désigne par le terme de Deep Listening ; une « écoute profonde » qui, selon elle, « suppose d’aller sous la surface de ce qui est entendu. » Au cœur de cette pratique, il y a une conscience aiguë du fait qu’il y a toujours plus à entendre dans les replis de l’environnement acoustique. L’expérience du Deep Listening ouvre à de nouvelles formes de sensorialités et représente un engagement à ne jamais cesser de développer ses capacités d’écoute à travers des partitions qui, plutôt que de guider l’interprétation de la musique, proposent des stratégies attentionnelles, des manières d’écouter soi-même, les autres et l’environnement. Dans l’œuvre d’Oliveros, la pratique de l’attention s’exerce le plus souvent au sein d’un groupe. Dans la plupart de ses compositions, elle offre des indications ouvertes qui doivent être négociées collectivement par les performeur·ses, ce qui implique une grande attention et réceptivité aux autres et à ce qui arrive.
L’exposition « Un·Tuning Together » met en dialogue la pratique de Pauline Oliveros avec celles d’artistes dont les recherches font écho et prolongent ses propositions. Chaque artiste est invité·e à habiter l’ensemble du lieu et à partager avec des publics participants des pratiques mettant en jeu des principes d’improvisation et d’écoute mutuelle au sein d’un groupe. Leurs propositions se succèdent en un programme alternant entre des temps de travail collectif et des temps d’ouverture publique. L’œuvre d’Oliveros sera également pratiquée à travers des séances régulières dédiées à l’expérience des Méditations Sonores. Son travail devient une sorte de catalyseur pour penser collectivement, – avec les artistes, chercheur·euses, publics participants et l’équipe de Bétonsalon –, la manière dont des corps engagés dans ces pratiques de l’écoute peuvent produire des transformations sur les plans à la fois intime et social.
Cette exposition est le second volet de l’exposition « Retirez vos bouchons d’oreilles », curatée par Maud Jacquin avec Anne-Marie St-Jean Aubre, au Musée d’art de Joliette, Québec, du 11 juin au 4 septembre 2023.
No Anger
Chercheurx, artiste et auteurx, No Anger tient depuis 2015 par un blog intitulé « À mon geste défendant », dans lequel iel mène, à partir de sa propre expérience, une réflexion féministe et queer sur le handicap physique. Iel a obtenu un doctorat en sciences politiques à l’École normale supérieure de Lyon en 2019, où iel analyse comment la vision du monde produite par la télévision, le cinéma ou la publicité impacte les perceptions des corps des femmes et des personnes LGBT+ et aliène leur sexualité ; et les modalités de contestation de cette lecture hégémonique. Sa pratique artistique se compose de vidéos, de conférences performées ainsi que de performances dans lesquelles iel développe une pensée critique du validisme. Ses performances ont été présentées à l’ENS Lyon, au MAC VAL – Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne, au Festival Explicit à Montpellier, ainsi qu’à Anis Gras – Le Lieu de l’Autre, Arcueil. Iel a été lauréatx du Prix Utopi·e 2023. Avec Lucie Camous, commissaire d’expositions, artiste, chercheurx, iel a cofondé en 2022 le duo de recherche-création OSTENSIBLE, qui mêle disability, crip studies et art contemporain, afin de promouvoir une nouvelle approche du handicap, en-dehors de tout prisme médical et de créer des outils de production et de transmission de savoirs par une programmation pluridisciplinaire.
Iels organisent plusieurs journées d’étude à l’ENS Lyon en 2023-2024, seront commissaires d’une exposition collective au Crac Occitanie en 2024, ainsi que résidentxs au Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac en 2024.
Julia E Dyck
Julia E Dyck est un·e artiste, hypnotiseur·se et producteur·ice radio originaire du Territoire du Traité 1 / Winnipeg (CA). Iel travaille et vit actuellement entre Bruxelles et Tiohtiá:ke–Montréal (CA). La pratique relationnelle et spéculative de Julia E Dyck explore les connexions possibles entre le corps, la (sub) conscience et la technologie à travers la performance, la composition, l’installation et la transmission. En offrant des services et des actes de soins, iel crée des espaces, des situations et des expériences de transformation. Julia E Dyck travaille souvent en collaboration avec d’autres personnes. Iel est membre de ffiles radio collective, Audio Placebo Plaza et des duos artistiques Future Perfect et Platitudes. Leur travail a été présenté à l’international lors de la Biennale de Karachi (PK), à la Haus der Kulturen der Welt (DE), au Cafe OTO (UK), à Q-O2 (BE), aux Beaux-Arts de Paris (FR) et à la Fonderie Darling (CA) entre autres.
Célin Jiang
Célin Jiang est artiste-chercheuse. Elle vit et travaille entre Paris et Shanghai. Transdisciplinaire, son travail, ancré dans le cyberféminisme, explore les relations entre les arts, les technologies et les humanités numériques. Ses performances sont régulièrement activées par son double numérique nommé Bisou Magique 茜茜. Diplômée de la HEAR en 2018, elle poursuit sa pratique à Shanghai au sein du programme de recherche « L’école Offshore, Création et Mondialisation » de l’ENSAD Nancy (2019), puis au sein du post-diplôme « Arts et Créations Sonores » de l’ENSA Bourges (2019). Elle poursuit son travail de recherche-création au sein du DIU de l’École universitaire de recherche ArTeC+ (2020) et intègre en 2021, l’équipe de recherche Image Numérique et Réalité Virtuelle (INREV) de l’École Doctorale Esthétique, Sciences et Technologies des Arts (EDESTA) de l’Université de Paris 8 avec une thèse en recherche-création sur les Fembots Pop Stars (Virtual Idols) en Asie et en Occident. En 2022, elle est lauréate des résidences artistiques de la Fondation Daniel et Nina Carasso x Cité Internationale des Arts (Paris) et de la REART (Toulouse/ Barcelone/Las Palmas).
Son travail a notamment été présenté à Ars Electronica (AT), à la Cité Internationale des Arts (Paris), à la Fondation Pernod Ricard (Paris), au Magasin – CNAC (Grenoble), à la Fondation Fiminco (Romainville), à Artes Sonores Tsonami Festival (CL), à Madein Gallery (CN), aux Rencontres internationales Monde-s multiple-s (Bourges), au Liebe und Zuneigung Festival – Europäischen Kulturtage (DE), *DUUU Radio (Paris), à la Villa Arson (Nice) et VSRL (US). Elle a conduit des ateliers et des workshops dans des institutions comme Bétonsalon — centre d’art et de recherche (Paris) et la Bourse de commerce | Pinault Collection (Paris).
Konstantinos Kyriakopoulos
Né à Athènes en 1994, Konstantinos Kyriakopoulos vit et travaille à Romainville. Sa pratique se développe autour d’un dispositif de prédilection, qu’il décline en fonction des contextes et propos : le lit. Ses sculptures, qui prennent la passivité comme puissance et la collaboration comme méthodologie, sont réalisées avec d’autres artistes (Flora Bouteille, Anaïs-Tohé Commaret, Lucille Léger, Cyriaque Blanchet, Paola Quilici, Raphaël Sitbon), afin d’ouvrir des espaces de création et d’imaginaires collectifs. Le lit n’est pas un thème : c’est un format sur lequel reposent des idées, des formes et des corps. C’est aussi un espace activable par de multiples usages qui désarment les logiques de productivité : un lieu où il fait bon jouer ou rêver, dormir ou faire grève.
Le travail de Konstantinos Kyriakopoulos a été présenté à la Fondation Pernod Ricard (Paris, 2023), à la Chaufferie (Romainville, 2020), à L’Aconservatoire (Noisy-le-Sec, 2022), à monopôle (Lyon, 2022), au Domestic Cult at Scale (Nantes, 2021), à Iveco Nu (Noisy-le-Sec, 2021) à Bétonsalon (Paris, 2021), à Exo Exo (Paris, 2020) entre autres. Depuis 2023, il est en résidence à la Fondation Fiminco (Romainville).
Anna Holveck
Anna Holveck est née en 1993, elle vit et travaille à Paris. Artiste plasticienne, elle explore à travers les médiums de la performance, de la vidéo et de l’installation sonore, les rapports qu’entretiennent les dispositifs de production du son et de la voix avec l’espace. Tantôt chantant, tantôt ingénieur du son ou caisse de résonance, dans son travail le corps écoute, traduit ou de mime les vibrations du paysage acoustique et politique dans lequel il s’inscrit. Anna Holveck construit des situations d’écoute immersives qui impliquent autant celui·celle qui produit le son que celui·celle qui le perçoit, se situant à une frontière confuse entre oreille et bouche.
Son travail a entre autres été montré au Centre Pompidou (Paris), à la Fondation Pernod Ricard (Paris), au Creux de l’Enfer (Thiers), dans la Vitrine et les Réserves du Frac Ile-de-France (Paris et Romainville), à l’IAC – Institut d’art contemporain – Villeurbanne/Rhône-Alpes, à l’occasion d’Actoral – Festival des arts et des écritures contemporaines (Marseille) ainsi qu’aux Instants Chavirés (Montreuil). Plusieurs de ses pièces ont rejoint la collection publique du Frac Ile-de-France en 2021 ainsi que celle du Frac Franche-Comté (Besançon) en 2017. Sa dernière pièce, produite dans les sous-sols de l’IRCAM (Paris), est actuellement visible au Musée d’art de Joliette (CA) à l’occasion de l’exposition collective « Retirez vos bouchons d’oreilles ».
Elle sera prochainement en résidence à Privas sur invitation de l’IAC pour réaliser un film soutenu par la Fondation des Artistes et le Centre National des Arts Plastiques et puis peu après en résidence longue durée avec le centre d’art Le Lait en partenariat avec l’isdaT – institut supérieur des arts et du design de Toulouse.
Violaine Lochu
Violaine Lochu est née en 1987, elle vit et travaille entre Montreuil et Cotonou (BJ). Son travail est une exploration de la voix comme vecteur de métamorphose. Sa pratique artistique traverse les champs de l’art contemporain, de la musique expérimentale et de la poésie sonore. Les mondes fictionnels qu’elle invente se déploient selon leur propre logique, et font dans le même temps écho à notre monde contemporain et aux questions qui le (nous) travaillent. À partir de ces questions, Violaine Lochu interroge et subvertit les oppositions classiques – rêve/réalité, vrai/faux, féminin/masculin, science/ magie… –, cherche à créer de nouveaux récits. Les notions de mise en relation, d’empowerment, de collectif et de soin sont au centre de ce travail où la collaboration tient une place importante. Son travail a fait l’objet de solo ou duo shows au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (Bordeaux) en 2023, à la Carpintarias de Sao Lazzao (PT) en 2022, à l’Institut français du Bénin (Cotonou) en 2021, à la Villa Arson (Nice) en 2020 et a également été présenté lors de nombreuses expositions collectives notamment à la Philharmonie (Paris), au MAC Lyon, au MAC VAL – Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne (Vitry-sur-Seine) et au Ferenczi Museumi Centrum (HU). Violaine Lochu a été invitée à performer au Centre Pompidou (Paris), au Palais de Tokyo (Paris), au Kunstverein München (DE), au Centre d’Art Contemporain de Genève (CH), au Centre (BJ) entre autres. Elle est lauréate du prix AWARE 2018 et du programme de performance de la 67e édition du Salon Jeune Création 2018.
Emily Mast
Emily Mast vit et travaille à Los Angeles. Artiste et performeuse, son travail combine les arts visuels, le théâtre et la danse pour produire des projets composites qui mêlent la performance, l’installation et l’activisme. Ces dernières années, sa pratique s’est concentrée sur les dynamiques du pouvoir et la subversion des hiérarchies qui semblent immuables. Elle s’intéresse particulièrement à la manière dont l’imagination artistique peut être utilisée pour repenser le monde à une époque où la valeur, l’égalité et le concept de liberté exigent une remise en question radicale.
Mast a mis en scène des « expositions chorégraphiées » et performé dans des lieux d’envergure internationale tels que la Villa Médicis (IT), le Musée Picasso (ES) ; le Théâtre des Champs-Élysées (Paris), la Fondation LUMA (Arles), le Grazer Kunstverein (AT); le Irish Museum of Modern Art (IE), la Power Plant Contemporary Art Gallery (CA), la Ferme du Buisson (Noisiel) ; le Los Angeles County Museum of Art, le Hammer Museum et REDCAT (US).
Lauren Tortil
Lauren Tortil est née en 1986, elle vit et travaille entre Paris et Rennes. Elle est artiste sonore et doctorante à l’École universitaire de recherche au sein du parcours CAPS (Approches Créatives de l’Espace public) de l’université Rennes 2. Influencée par les sound studies, l’archéologie des médias et la philosophie politique, son intérêt se porte sur les processus d’écoute par le prisme des technologies sonores, et de fait, sur les interactions existantes entre ces médias, l’humain et son environnement sonore. Cette démarche se manifeste par une double recherche, iconographique et théorique qui nourrit sa pratique plastique (objets imprimés, installations, performances et ateliers). Depuis plusieurs années, elle s’attache par ailleurs à développer sa propre méthode de pédagogie sonore à travers la mise en place d’ateliers de pratique. Depuis 2021, elle porte le projet éditorial en ligne [woːks] qui rassemble des entretiens et des co-créations avec des artistes au sujet des arts sonores, avec le soutien de *Duuu Radio.
La parution de son livre Une généalogie des grandes oreilles en 2019 (lauréat en 2020 de la 5e édition du Prix Révélation du Livre d’artiste décerné par l’ADAGP et le MAD), a donné lieu à un cycle de trois exposition personnelles : « Un cahier roulé, fortement serré et ficelé » à Ravisius Textor (Nevers, 2020), « On l’entend toujours trois fois » à la Galerie Tator (Lyon, 2020) et « Cochlée & Cypraea » à l’ADAGP (Paris, 2022), ainsi qu’à une série de performances intitulée Lecture affective. Son travail a également été présenté dans des expositions collectives au Centre Pompidou, à la Fondation Louis Vuitton (Paris), à la Villa du Parc (Annemasse), à la Sound Gallery (CZ) et lors de la 11e Biennale d’Architecture de Sao Paulo (BR).
Christopher Willes
Christopher Willes est un artiste, musicien/compositeur, dramaturge et chercheur basé au Canada. À travers une pratique interdisciplinaire, ses recherches portent sur le sujet et la pratique de l’écoute et se déploient sous la forme de performances, d’expositions, de concerts, d’enregistrements, de publications, des arts communautaires et des projets éducatifs. Souvent développés en collaboration avec d’autres artistes et impliquant la participation directe du public, ses projets brouillent les frontières entre les sons, les sites, les interprètes et le public, pour créer des réflexions inhabituelles sur les thèmes de la socialité, de la participation, de la matérialité sonore, de la perception, de l’attention, de la collaboration et de la co-auctorialité. Il est artiste associé et producteur au sein de l’organisation d’arts de la scène Public Recordings de Tkaronto-Toronto (CA), avec laquelle il a développé What’s Collective?– un projet de recherche en studio itinérant sur le thème des pratiques artistiques collectives. Il a aussi récemment conçu une publication collective sur l’œuvre de Pauline Oliveros intitulée Resonance Gathering, publiée par Art Metropole. Depuis 2013, Christopher a co-créé plusieurs œuvres avec l’artiste montréalais Adam Kinner, dont la performance en tête à tête MANUAL, qui a fait l’objet d’une tournée internationale. Il travaille également comme dramaturge de la danse et concepteur sonore depuis plus de dix ans. Christopher Willes a étudié la musique à l’Université de Toronto et a obtenu une maîtrise des beaux-arts du Bard College (US). Ancien boursier MacDowell (US), il étudie actuellement la médiation des conflits à l’Université de Waterloo (CA).
Ellen Furey
Ellen Furey est une danseuse et chorégraphe basée à Tiohtiá:ke-Mooniyang- Montréal (CA). Depuis 2012, elle travaille sur et au sein de processus collaboratifs et discursifs qui insistent sur le désordre des subjectivités. Son travail utilise les potentialités et les virtuosités de la danse, ainsi que l’art du spectacle comme matériel de vie, de rébellion oblique et de débat, tout en cultivant un sens de l’ambiguïté. Elle travaille avec, pour et aux côtés d’artistes indépendant·es tel·les que Dana Michel, Malik Nashad Sharpe, Andrew Tay, Christopher Willes et Simon Portigal. Elle a été interprète pour des chorégraphes tel·les que Daniel Léveillé, Frédérick Gravel, Marten Spangberg, Tina Tarpgaard, Sasha Kleinplatz et Clara Furey. Le travail d’Ellen Furey a été présenté en Europe, au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle a co-créé deux œuvres de danse avec le chorégraphe britannique Malik Nashad Sharpe (SOFTLAMP.autonomies et High Bed Lower) et la première de sa pièce récente Lay Hold To The Softest Throat a eu lieu au Festival TransAmériques (CA) en juin 2023. Elle a été lauréate du programme éducatif danceWeb du festival ImPulsTanz à Vienne (AT) en 2014, et est diplômée de la School of Toronto Dance Theatre (CA). Ellen Furey suit actuellement une formation de médium et de développement psychique, ainsi qu’en gestion des conflits (Université de Waterloo, CA). Depuis 2019, elle est conseillère artistique à Danse-Cité, un diffuseur de danse contemporaine à Montréal.
Brendan Jensen
Brendan Jensen est un danseur, chorégraphe et professeur de mouvement basé à Tkaronto-Toronto (CA). Ses recherches actuelles portent sur « la pratique en tant que performance », en relation avec son travail de professeur de danse et de mouvement, et sa formation continue en Technique Alexander. Il est diplômé de l’École nationale de ballet du Canada et a travaillé avec de nombreux artistes et compagnies de danse, dont la Toronto Dance Theatre. En 2008, il a été lauréat du programme éducatif danceWeb du festival ImPulsTanz à Vienne (AT). Brendan Jensen est un artiste associé à Public Recordings, une organisation basée à Toronto qui se concentre sur la recherche interdisciplinaire dans le domaine du spectacle vivant. Il travaille avec Public Recordings depuis 2010, date à laquelle il a participé à l’œuvre relay, une œuvre de danse de la chorégraphe canadienne Ame Henderson. Depuis, il a contribué à de nombreux projets de Public Recordings, en tant qu’interprète, œil extérieur ou facilitateur. Entre 2017 et 2019, il a participé à une présentation interdisciplinaire à grande échelle du travail de la compositrice Pauline Oliveros et a contribué à une publication ultérieure sur ce projet intitulée Resonance Gathering, conçue par l’artiste canadien Christopher Willes et coproduite avec Public Recordings.
IONE
IONE est autrice, dramaturge, metteuse en scène et artiste improvisatrice de textes et de sons. Elle a créé de nombreuses performances et de grandes œuvres de théâtre musical avec sa partenaire créative et épouse, la compositrice Pauline Oliveros, notamment l’opéra The Nubian Word for Flowers ; A Phantom Opera (2017).
Journaliste pendant de nombreuses années, IONE a publié dans de grands magazines et journaux tout au long des années 1980, notamment The Village Voice, The Gannet Chain et Vogue. Elle a été directrice artistique du Deep Listening Institute pendant 15 ans et est actuellement consultante au Center for Deep Listening ®, Troy, NY. En tant que directrice et fondatrice de Ministry of Maåt à Kingston, NY depuis 1997, IONE dirige des ateliers et des séminaires dans le monde entier, diffusant le travail de Pauline Oliveros et d’autres artistes, et encourageant une communauté internationale dynamique d’écrivain·es, d’artistes visuel·les et de musicien·nes. Les mémoires de IONE, Pride of Family ; Four Generations of American Women of Color, ont été classés parmi les livres remarquables du New York Times lors de leur publication. IONE a reçu le prix Arts Mid-Hudson Individual Artists Award 2019 et un certificat de mérite de l’Assemblée générale de l’État de New York. Son opéra le plus récent, TOUCH, avec la compositrice Karen Power, a été créé à l’Irish National Opera en 2021.
Performance inaugurale de l’exposition, un concert environemental le long du Canal Saint-Martin
Curatrice de l’évènement : Elena Lespes Muñoz
En présence d’IONE à la Fondation d’entreprise Pernod Ricard
Séance d’arpentage collectif, livre en anglais
Marche sonore intergénérationelle
Atelier en famille, à partir de 6 ans
Visite-berceuse, de 0 à 3 ans
Atelier en famille, à partir de 6 ans
À l’Aperto, Fondation Pernod Ricard, une exposition en écho
Avec No Anger, Hartmut Rosa, Christopher Willes, Emma Bigé, Lisbeth Lipari, Roberto Barbanti, Anne Zeitz, Leah Bassel
Animée par les étudiant·es de M1 Dynamiques Culturelles de Paris XIII
Métal peint, draps, roulettes
Photo : © Konstantinos Kyriakopoulos
Métal peint, bois peint, panneaux LED, câble électrique, roulettes
Photo : © Konstantinos Kyriakopoulos
Métal peint, matelas, draps, néon, câble électrique, roulettes
Métal peint, tissu, système son, lampe, câble électrique, roulettes
Photo : © Konstantinos Kyriakopoulos
Métal peint, filet, système de suspension, néons, câble électrique, roulettes
Photo : © Konstantinos Kyriakopoulos
4 pieds de micro en métal peint
Photo : © Konstantinos Kyriakopoulos
Métal peint, mousse, tissu, lampes, câble électrique, roulettes
Photo : © Konstantinos Kyriakopoulos