Conférence de Natasha Marie Llorens
In Assia Djebar’s classic film, La Nouba des Femmes du Mont Chenoua, a painting by Mohammed Khadda is curiously placed, or displaced, lurking in the semiotic background. This lecture will examine this placement by contextualising Khadda’s work in mid-1970s Algeria and analysing the way in which both artists conceptualised the role of language in their subjective and collective emancipation, as well as the consequences of their encounter.
Natasha Marie Llorens
Natasha Marie Llorens est écrivain, commissaire d’exposition indépendante et professeur de théorie de l’art à l’Institut royal d’art de Stockholm.
Elle écrit sur l’art contemporain et le cinéma, en mettant l’accent sur la représentation de la violence et de la décolonialité dans les arts et leurs institutions. Ces écrits ont été publiés dans des revues telles que Arab Studies Journal, art agenda, Artforum, ArtReview, BOMB, Contemporary Art Stavanger, CURA, frieze, Ibraaz, the Journal of North African Studies, Kunstlicht, PARSE Journal, La Belle Revue, World Policy Journal et WdW Review, entre autres publications et catalogues d’artistes.
Elle a été boursière de l’American Institute for Maghrebi Studies, du Centre national des arts plastiques (Cnap), du French-American Cultural Exchange (FACE Foundation) et de la Jan van Eyck Academie. Diplômée du Center for Curatorial Studies du Bard College, elle est également titulaire d’un doctorat en histoire de l’art moderne de l’Université de Columbia.
Elle a obtenu en 2022 la bourse Andy Warhol Foundation Arts Writers Grant pour l’écriture sur l’art de courtes formes. Llorens travaille actuellement en collaboration avec l’artiste Massinissa Selmani sur un projet de recherche artistique de deux ans à propos ses « 1 000 villages socialistes », une initiative d’urbanisme lancée en Algérie au milieu des années 1970. La première exposition associée à ce projet sera inaugurée à Alger à rhizome au printemps 2023.