Cycle « Vidéo et après », service Nouveaux médias, Centre Pompidou
à l’Institut National de l’Histoire de l’Art (INHA) – Auditorium Jacqueline Lichtenstein
Katerina Thomadaki en conversation avec Marie-José Mondzain
Après la réalisation de plusieurs longs métrages non narratifs silencieux, au début des années 1980 Maria Klonaris et Katerina Thomadaki abordent la création sonore. Avec leur film et performance de cinéma élargi Unheimlich III : Les Mères (1980-81), une commande du Musée national d’art moderne, elles initient un vocabulaire sonore minimal composé de textes écrits et performés par elles-mêmes à deux voix, mixés avec des sons trouvés. La présence de leurs voix fait écho à la pratique d’auto-représentation qui marque leurs films. Elle développeront ensuite un langage sonore spécifique (ondes alpha, voix de haut contre et d’enfant soprano…) pour leur installation pionnière Mystère I : Hermaphrodite endormi/e au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, qui sera suivie de l’univers de film noir et des sonorités « rock » de leur Orlando, inspiré d’Orlando de Virginia Woolf et performé au Centre Pompidou en 1983. Suit Le rêve d’Electra, leur première création sonore entièrement enregistrée et mixée en numérique en 1984.
Le service Nouveaux Médias du Centre Pompidou, l’Institut National de l’Histoire de l’Art (INHA)