Présentation, lectures, discussion à Bétonsalon et à la Fondation Pernod Ricard.
La Part affective de Sophie Orlando (Paraguay Press)
Une chronique des transformations récentes des écoles d’art, depuis le point de vue d’une enseignante et à l’intention de ses pair·es et des étudiant·es, à un moment où ces espaces sont à la fois menacés par des gestions de politiques publiques toujours plus fragiles et incertaines, et en même temps plus que jamais des espaces où la parole s’ouvre, où les pratiques changent et où l’art se trouve en prise directe avec les mouvements les plus avant-gardistes de la société. C’est dans cette intersection que se situe ce livre, expérimental et qui parle d’expériences.
Pour des écoles d’art féministes ! (ESACM & Tombolo Presses)
Retranscrire un cycle de conférences, entretiens, workshops et groupes de discussion féministes intersectionnels dans une école d’art s’avère crucial pour partager des outils d’émancipation et bousculer les critères implicites qui structurent nos regards et nos pratiques (identification aux normes visuelles occidentales, représentations romantico-capitalistes de l’artiste-auteur·rice…). Il apparaît primordial de donner la parole aux artistes et à celleux qui les soutiennent sur leurs manières d’appréhender les relations de pouvoir voire de les déjouer.
Cet ouvrage a pour premier objet de partager les contenus accueillis et produits à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole entre 2017 et 2022. Il est aussi l’occasion de travailler avec un groupe d’étudiant·es, d’artistes et de chercheureuses, pour penser la manière d’élaborer collectivement des invitations mais aussi l’élaboration de l’ouvrage ; il est un outil pour un travail pédagogique collectif et idéalement horizontal au cœur d’une institution hiérarchisée et hiérarchisante. Les invitations, la transcription et l’édition des textes se sont faits en commun.
Lancement de l’ouvrage La Part affective de Sophie Orlando et conversation avec Émilie Renard et Elena Lespes Muñoz.
Et pour les parent·es qui viennent avec leurs enfants, en parallèle, « Beep beep ! » : atelier flipbook, entre enfants, à partir de 5 ans.
Lancement de Pour des écoles d’art féministes ! (2024), ouvrage collectif coédité par l’ESACM et Tombolo Presses.
Présentation, lectures, discussion et tamponnage des ouvrages avec Sophie Lapalu, Michèle Martel et Clémentine Palluy en charge de la conception éditoriale ainsi qu’une partie des contributeur·ices de l’ouvrage : T*Félixe Kazi-Tani, Gærald Kurdian, Vinciane Mandrin, Sophie Orlando, Émilie Renard et Liv Schulman.
Sophie Orlando
Sophie Orlando est autrice, historienne de l’art et chercheure, professeure en histoire et théories de l’art à l’École Nationale Supérieure, Villa Arson, Nice. Elle tente de comprendre la fabrique des savoirs artistiques et les processus de leur dénormalisation. Elle a publié de nombreux articles sur les politiques identitaires, les Black studies et l’art contemporain en Grande-Bretagne (Revue de l’art, Muséologie) et en particulier sur le British Black Art (Critical Interventions, Critique d’art). Elle a conduit la monographie de l’artiste Sonia Boyce, Thoughtful Disobedience (Les presses du réel / Villa Arson). Elle a également co-édité un numéro des Cahiers du Mnam intitulé « Globalisées, mondialisées, contemporaines. Pratiques, productions et écritures de l’art aujourd’hui, 2013 ». En tant que chercheure du programme AHRC « Black Artists and Modernism » (2015-2018, UAL, Middlesex University, Londres), elle co-dirige avec l’artiste susan pui san lok et le commissaire Nick Aikens le colloque, puis l’ouvrage numérique Conceptualism : Intersectional Readings, International Framings (Van Abbemuseum, 2019). Depuis 2019, elle participe aux approches critiques de l’éducation artistique. Elle dirige une édition numérique et une collection d’ouvrages « La surface démange » à propos des pédagogies critiques, institutionnelles et alternatives en art.
En partenariat avec la Fondation Pernod Ricard.