Suivi d’une conversation avec Émilie Renard et Elena Lespes Muñoz
Et pour les parent·es qui viennent avec leurs enfants, en parallèle, Beep beep ! : atelier flipbook, entre enfants, à partir de 5 ans
Dans La Part affective, Sophie Orlando chronique les transformations récentes du métier et de la vie d’enseignante. Son texte raconte les porosités qui se révèlent aujourd’hui dans les écoles d’art entre savoirs légitimes et savoirs minorisés. Il rassemble des voix d’artistes, des monologues intérieurs, des notes de cours, des contributions d’étudiant·es pour expliciter la fabrique des liens pédagogiques aujourd’hui, la manière dont ils reposent avant tout sur la circulation des affects. L’articulation de l’intime et du politique rend dès lors possible l’écriture d’un récit renouvelé de l’art.
Sophie Orlando
Sophie Orlando est autrice, historienne de l’art et chercheure, professeure en histoire et théories de l’art à l’École Nationale Supérieure, Villa Arson, Nice. Elle tente de comprendre la fabrique des savoirs artistiques et les processus de leur dénormalisation. Elle a publié de nombreux articles sur les politiques identitaires, les Black studies et l’art contemporain en Grande-Bretagne (Revue de l’art, Muséologie) et en particulier sur le British Black Art (Critical Interventions, Critique d’art). Elle a conduit la monographie de l’artiste Sonia Boyce, Thoughtful Disobedience (Les presses du réel / Villa Arson). Elle a également co-édité un numéro des Cahiers du Mnam intitulé « Globalisées, mondialisées, contemporaines. Pratiques, productions et écritures de l’art aujourd’hui, 2013 ». En tant que chercheure du programme AHRC « Black Artists and Modernism » (2015-2018, UAL, Middlesex University, Londres), elle co-dirige avec l’artiste susan pui san lok et le commissaire Nick Aikens le colloque, puis l’ouvrage numérique Conceptualism : Intersectional Readings, International Framings (Van Abbemuseum, 2019). Depuis 2019, elle participe aux approches critiques de l’éducation artistique. Elle dirige une édition numérique et une collection d’ouvrages « La surface démange » à propos des pédagogies critiques, institutionnelles et alternatives en art.