The Angel Experience
Projection de « Requiem pour le XXe siècle » (1994), « Quasar » (2002-2003) et « Angel Scan » (2007)
Discussion avec Katerina Thomadaki et Émilie Renard
Durée projection : 1h11
Klonaris / Thomadaki, Requiem pour le XXe siècle, 1994, du Cycle de l’Ange. Vidéo analogique, noir et blanc et couleur, 14’, sonore (musique : Spiros Faros)
« La photographie de l’Ange-intersexe est mise en relation avec des images appartenant à la mémoire publique du XXe siècle — actualités de la Seconde Guerre mondiale, ce condensé de violences que d’autres guerres, actuelles, perpétuent. Ici, un sujet au corps différent et nu, les yeux bandés, se tient immobile face aux événements qui explosent devant son regard aboli. Il devient tour à tour observateur, témoin, victime et juge, corps différent persécuté, savoir brulé, corps de l’holocauste, corps irradié, scène de la mémoire […] » (M. Klonaris – K. Thomadaki)
Klonaris / Thomadaki, Quasar, 2002-2003, du Cycle de l’Ange. Vidéo numérique, noir et blanc et couleur, 32’, sonore (musique : Spiros Faros), avec Maria Klonaris et Katerina Thomadaki
Double autoportrait « extragalactique » des deux artistes, voyage au-delà des limites du corps. « Il y a là une qualité de silence pour le spectateur ; le vécu corporel et le vécu spéculatif sont du même tissu, ils respirent ensemble. Dans « Quasar » le regard peut contempler, c’est-à-dire engager avec le ciel une liaison presque dangereuse. Il y a une infinitude. On est aux limites des choses qui ont une limite, donc au bord de l’illimité. » (M.-J. Mondzain)
Klonaris / Thomadaki, Angel Scan, The Angel Experience, 2007, du Cycle de l’Ange. Vidéo numérique, noir et blanc et couleur, 25’, sonore (musique : Spiros Faros), avec Maria Klonaris
« Devenir-ange [au sens de Gilles Deleuze] de Maria Klonaris. Cette métamorphose alchimique est à la fois spirituelle et matérielle et Angel Scan
propose une plongée au cœur de la matière en transformation. Le visage de l’artiste s’anime de vibrations lumineuses, de tourbillons colorés. Une énergie irradiante se dégage de son être, débordant les limites du sujet et matérialisant ainsi une continuité essentielle entre corps et monde, microcosme et macrocosme. » (Maud Jacquin)
Les rencontres internationales Paris/Berlin, le Centre Wallonie-Bruxelles