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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
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  • Evénements

    Vendredi 24 avril, 17h
    L’IDÉE DE L’ESPACE DE FLATLAND À ESCHER ET À L’ARCHITECTURE VIRTUELLE

    Conférence excep­tion­nelle du Pr. Michele Emmer (pro­fes­seur de mathé­ma­ti­ques à l’Université de Rome "La Sapienza", membre du comité éditorial de la revue Leonardo) Web cast orga­nisé par l’asso­cia­tion Ars Mathématica


    RENCONTRES AVEC LES BÂTISSEURS DE LA ZAC PARIS RIVE GAUCHE MASSENA

    Mercredi 29 avril, 19h30
    Nicolas Michelin (archi­tecte de la Halle aux Farines) et Bertrand Segers (archi­tecte, artiste qui vient de réa­li­ser le 1% de la Halle aux Farines)

    Nicolas Michelin, archi­tecte urba­niste, né en 1955 à Paris, a créé l’agence ANMA à Paris en 2001, avec Michel Delplace et Cyril Trétout, après avoir été asso­cié à Finn Geipel sous le nom de LABFAC dans les années 90.
    Parallèlement à son acti­vité d’archi­tecte, Nicolas Michelin a dirigé l’École d’art et le Centre d’art contem­po­rain de Rueil-Malmaison de 1985 à 2000. Il est direc­teur de l’École natio­nale supé­rieure d’archi­tec­ture de Versailles depuis 2000 où il a ins­tallé le Centre d’art « La Maréchalerie ». Il a été nommé pour le Grand Prix d’Urbanisme en 2005, 2007 et 2008.
    Il est l’auteur de plu­sieurs ouvra­ges : « Nouveaux Paris, la ville et ses pos­si­bles », cata­lo­gue de l’expo­si­tion dont il a été com­mis­saire scien­ti­fi­que au Pavillon de l’Arsenal à Paris en 2005, « Avis, propos sur l’archi­tec­ture, la ville, l’envi­ron­ne­ment » publié en 2006, et « L’Aventure de la trans­for­ma­tion d’une halle, des fari­nes à l’uni­ver­sité » en 2007, « Cinq sur cinq » en 2008, ouvrage rela­tant 5 pro­jets d’archi­tec­ture et 5 pro­jets d’urba­nisme de l’agence. Il a été com­mis­saire géné­ral de l’édition 2008 d’Agora, Alerte - bien­nale d’archi­tec­ture, d’urba­nisme et de design de Bordeaux qui aborde les thèmes croi­sés de l’archi­tec­ture, de l’urba­nisme et du déve­lop­pe­ment dura­ble. Il publie dans ce cadre « Alerte ! Et si on pen­sait un peu plus à elle ? ».

    Bertrand Segers, né le 30/05/1973 à Issy-les-Moulineaux, artiste ; archi­tecte DPLG. Mon acti­vité se déve­loppe dans les domai­nes de l’art, de l’archi­tec­ture, et dans un champ où ces deux dis­ci­pli­nes se croi­sent. J’ensei­gne à l’Ecole Nationale d’Architecture Paris Malaquais la repré­sen­ta­tion de l’archi­tec­ture : ses outils (dessin, pein­ture, image, volume…), les stra­té­gies aux­quel­les elle ouvre et sa capa­cité à mettre en œuvre la matière de l’archi­tec­ture. Convoquant le panel large des lan­ga­ges de deux domai­nes asso­ciés, mon tra­vail cons­truit une recher­che sur les limi­tes de la repré­sen­ta­tion de l’espace habité.

    Mercredi 13 mai, 19h30
    Jean Guervilly (archi­tecte de l’UFR de bio­lo­gie de Paris 7 - Batiment Lamarck)

    Samedi 16 mai
    10h – 11h : Agence ah-ahpay­sa­gis­tes (pay­sa­gis­tes)

    L’agence ah-ahpay­sa­gis­tes est fondée en 2001, Catherine Aubel et Laurence Vanpoulle Paysagistes DPLG, Patricia Perrier ingé­nieur pay­sa­giste en sont les co-géran­tes. L’agence tra­vaille actuel­le­ment sur les jar­dins des Grands Moulins, dans la ZAC Paris Rive Gauche.

    Réalisateurs de 3 jar­dins des Grands Moulins
    « Les jar­dins des Grands Moulins »
    Les trois jar­dins, au cœur du quar­tier : ils sont orien­tés vers la Seine, et conçus pour offrir un maxi­mum d’espa­ces lar­ge­ment ouverts et offerts au soleil, lieux de pro­me­nade, de repos, ou de jeu.
    Une mosaï­que de milieux : accueillie par des sols de natu­res dif­fé­ren­tes, la diver­sité végé­tale pren­dra toute son ampleur dans les « Carrés Nomades », où elle sera favo­ri­sée par la pré­sence de l’eau.
    L’eau des jar­dins : l’eau de pluie sto­ckée, dans un réser­voir sous le parvis du Jardin Central, sera dis­tri­buée depuis le Mur des Pluies jusqu’aux bas­sins en contre­bas du jardin. Elle ser­vira aussi à l’arro­sage des trois jar­dins

    11h – 12h : Beckmann N’ Thépé (archi­tec­tes) et Claude Rutault (artiste)

    L’agence Beckmann-N’Thépé archi­tec­tes est une jeune SARL fran­çaise fondée en 2002. Elle est diri­gée par deux asso­ciés, Aldric Beckmann (DPLG – diplômé en 1995) et Françoise N’Thépé (DESA – diplô­mée en 1999), et regroupe une équipe de 10 à 15 per­son­nes. Lauréats des Nouveaux Albums des Jeunes Architectes 2001-2002. L’agence est née du désir commun aux deux jeunes asso­ciés de se regrou­per afin de pro­po­ser une réflexion contem­po­raine sur l’archi­tec­ture. Elle réa­lise aussi des tra­vaux liés à l’urba­nisme et à la scé­no­gra­phie. Grâce à cela, elle a acquis un savoir faire qui lui permet aujourd’hui d’abor­der des pro­gram­mes variés, aussi bien en réha­bi­li­ta­tion qu’en bâti­ments neufs (équipements cultu­rels, sociaux, et admi­nis­tra­tifs, loge­ments).

    Claude Rutault est un pein­tre fran­çais né en 1941 aux Trois mou­tiers (Vienne). En 1973, lorsqu’il décide de repein­dre les murs de sa cui­sine ainsi qu’un petit tableau qu’il avait laissé là par inad­ver­tance, il lui appa­rait mani­feste qu’une toile et son mur coha­bi­tent dans un rap­port qui est loin d’être neutre et qu’il serait inté­res­sant d’en rendre compte.

    14h – 15h : Frédéric Borel (archi­tecte), : : + d’info : :

    15h : Nicolas Mémain (archi­tecte-urba­niste-artiste)

    Nicolas Memain, né en 1974, vit et tra­vaille à Marseille. Urbaniste sans diplôme, il déve­loppe une forme de tou­risme de proxi­mité motivé par l’amour de l’archi­tec­ture. Ce samedi, il a en tête d’aller de la gale­rie jusqu’à Olympiades, à la recher­che de la fameuse théo­rie de l’ilôt ouvert de Portzamparc. Cette spa­tia­lité poin­tue a été expé­ri­men­tée la pre­mière fois à la rési­dence des Hautes-Formes, à 15 minu­tes de marche. La belle for­tune de cette idée est d’avoir été réa­li­sée à grande échelle, 30 ans plus tard, à Masséna.


    ARTISTES, ARCHITECTES, SCIENTIFIQUES ...

    Vendredi 15 mai, 19h30
    Tobias Putrih (artiste) et Yona Friedman (artiste)

    Né en 1972 – Slovénie. Tobias Putrih puise dans les recher­ches anti­confor­mis­tes des fonc­tion­na­lis­tes ; tels que le cons­truc­ti­viste El Lissitzky (1890-1941), ou le ration­na­liste Richard Buckminster Fuller (1895-1983), mais aussi des “orga­ni­ques” à l’exem­ple de Frederick J. Kiesler (1890-1965) ; matière à rêver et à penser les cir­cons­tan­ces dans les­quel­les l’archi­tec­ture devien­drait un pur espace. Il réa­lise selon ses pro­pres termes, “des maquet­tes inti­mes, proto-scien­ti­fi­ques et légè­re­ment iro­ni­ques”, des “pro­tos­pa­ces” qui font, dans le contexte tech­no­lo­gi­que actuel, l’éloge du pou­voir de la sub­jec­ti­vité. Dans le tra­vail de Tobias Pitrih, le vide devient sub­stance struc­tu­rante et matière édificatrice. Comme dans ses autres pro­po­si­tions, Putrih troque les maté­riaux high-tech des pro­jets-réfé­rents contre des maté­riaux “pau­vres”, qui à la fois accen­tuent leur allure pré-tech­no­lo­gi­que, leur côté “fait main”, et confor­tent le tra­vail de déma­té­ria­li­sa­tion des objets. Putrih ne tra­vaille pas à ce qu’une ralité se sub­sti­tue aux illu­sions des signes et des images. Il ne s’agit pas pour lui d’”oppo­ser la pra­ti­que à l’utopie”, mais de “rendre à celle-ci son carac­tère d’”irréa­lité” (Rancière). Tobias Putrih serait donc un “anar­chi­tecte” selon le mot de Gordon Matta-Clark. Il ne cher­che pas à cons­truire, mais il ne détruit pas non plus. La décons­truc­tion ne signi­fie pas l’éradication d’une struc­ture archi­tec­tu­rale, mais sa décom­po­si­tion en vue d’un nouvel agen­ce­ment de signes et d’images.
    Extrait du texte de Evence Verdier, Art Press n° 300, avril 2004.

    Yona Friedman, né en 1923 à Budapest, est un archi­tecte. Il débute ses études à l’ins­ti­tut de tech­no­lo­gie de Budapest en 1943 et les pour­suit en 1945 à Haïfa, jusqu’à son diplôme en 1948. Ses réa­li­sa­tions sont faites sur le ter­ri­toire d’Israël entre 1949 et 1957. Après avoir fré­quenté Paris pen­dant une décen­nie, il s’y ins­talle en 1957, il devient Français en 1966 et achète un appar­te­ment-ate­lier à Paris en 1968, dans lequel il habite tou­jours. Yona Friedman est un « archi­tecte de papier » aux concep­tions futu­ris­tes. Sa pro­duc­tion en plans, maquet­tes (dont cer­tai­nes sont à échelle 1:1 et peu­vent être visi­tées) et autres moyens de com­mu­ni­ca­tions (bande des­si­née...) font l’objet d’expo­si­tions artis­ti­ques, et il est alors plus consi­déré comme un artiste que comme un archi­tecte, pour une pro­duc­tion de pièces d’un « art qui est por­teur de mes­sage ».

    Samedi 23 mai, 17h
    Fabrice Hyber
    (artiste)
    L’entre­prise comme lieu d’ins­pi­ra­tion.

    "L’idée est de pré­sen­ter la ou les néces­si­tés d’appa­ri­tion des échanges main­te­nant exis­tant des liens entre les "entre­pri­ses" et les artis­tes. Cela s’accom­pa­gne d’images de cer­tains de mes pro­jets ainsi que de défi­ni­tion de l’entre­prise, du com­merce de l’art, de l’écologie men­tale ainsi que des dépen­ses spi­ri­tuel­les...." Fabrice Hyber

    Né en 1961 à Luçon (France). Vit à Paris. L’ensem­ble de l’œuvre de Fabrice Hyber est conçu sous la forme d’un gigan­tes­que rhi­zome qui se déve­loppe sur un prin­cipe d’échos. En pro­cé­dant par accu­mu­la­tions, hybri­da­tions, muta­tions l’artiste opère de cons­tants glis­se­ments entre des domai­nes extrê­me­ment divers. Chaque œuvre n’est qu’une étape inter­mé­diaire et évolutive de ce « work in pro­gress » qui se répand comme une pro­li­fé­ra­tion de la pensée, établissant des liens et des échanges qui don­nent ensuite lieu à d’autres arti­cu­la­tions. En 2001 Fabrice Hyber ima­gine à Tokyo le pre­mier des C’hyber ral­lyes, le second aura lieu la même année à Vassivière en Limousin. En 2002 ce sera au tour de plus de quatre cents pari­siens de battre le pavé de la capi­tale pour le Paris c’hyber rallye orga­nisé avec le Musée d’Art Moderne de la Ville. Passionné par les concepts de rhi­zome et de pro­li­fé­ra­tion, l’artiste pense le c’hyber rallye comme une œuvre : un réseau d’échanges actifs et dura­bles entre l’œuvre d’art, l’envi­ron­ne­ment et le public. En dis­sé­mi­nant ses POFs dans la ville, Hyber par­tage avec les concur­rents la vision qu’il en a et leur offre une pos­si­bi­lité de s’immer­ger de manière ludi­que et sen­si­tive dans son uni­vers. La même année, pour l’ouver­ture du Laboratoire, nou­veau lieu pari­sien consa­cré à l’Art/Science, Fabrice Hyber pré­sente Matière à penser / Food for thought. Née de sa ren­contre avec le pro­fes­seur Robert Langer, cette expo­si­tion est le fruit d’un dia­lo­gue entre un artiste et un scien­ti­fi­que autour d’un sujet unique : la trans­for­ma­tion des cel­lu­les sou­ches et le contexte lié à leur déve­lop­pe­ment. Fabrice Hyber valo­rise le rôle de l’artiste comme réa­li­sa­teur, entre­pre­neur et média­teur, tou­jours sur plu­sieurs pro­jets à la fois, il mul­ti­plie ses œuvres en rhi­zo­mes, s’ins­pi­rant ainsi de la manière dont se déve­lop­pent les sys­tè­mes cel­lu­lai­res de nombre d’orga­nis­mes vivants, sys­tè­mes de flux irri­gants, nour­ris­sants, débor­dants…


    VERS UNE AUTRE ARCHITECTURE : IMAGINATION ET TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES

    Dans le cadre de la bien­nale "Futur en Seine"
    Organisé par Cap Digital, "Futur en Seine" fera inter­ve­nir des tech­no­lo­gies du futur dans l’espace public pari­sien, afin de donner un aperçu de ce que pour­rait être le Paris de 2025.

    Mercredi 3 juin, 19h30
    François Roche
    (R&Sie(n) - archi­tecte) et Le Laboratoire
    Bio®ebo(o)t

    "Une archi­tec­ture des humeurs"
    Etat d’avan­ce­ment (02) de la recher­che qui sera rendu public en jan­vier 2010, au Laboratoire - Paris.
    Dans la pour­suite d’Ive heard about pré­senté au MAM en 2005, ce deuxième opus s’atta­che à élaborer plus pré­ci­sé­ment les pro­cé­du­res com­pu­ta­tion­nel­les, mathé­ma­ti­ques et robo­ti­que avec les col­la­bo­ra­tions de François Jouve, Marc Fornes et Stephan Henrich. La bio­struc­ture urbaine ainsi engen­drée reste contin­gente à des pro­to­co­les d’indé­ter­mi­na­tions, fait d’agré­ga­tions suc­ces­si­ves qui re-arti­cu­lent le lien entre l’indi­vidu et le col­lec­tif, mais pas seu­le­ment.
    Elle sera l’occa­sion d’inter­ro­ger cette zone trou­ble ’’de l’émission et de la cap­ta­tion des désirs’’, par la col­lecte non intru­sive de signaux neu­ro­psy­cho­lo­gi­que et de saisir les humeurs des futurs acqué­reurs comme autant d’inputs géné­ra­tifs de la diver­sité et de l’hété­ro­gé­néité des mor­pho­lo­gies habi­ta­bles.

    François Roche est membre de R&Sie(n), sarl d’archi­tec­ture fondée avec Stéphanie Lavaux en 1993. Il est de plus ensei­gnant dans les ’’advan­ced studio’’ de la Columbia University Gsapp / New-York et de l’Angewangde School / Vienne en Autriche. François Roche, au tra­vers de la Sarl a été invité à six repri­ses à la Biennale de Venise, a par­ti­cipé à plus d’une ving­taine d’expo­si­tions inter­na­tio­na­les et a donné plus d’une cen­taine de confé­ren­ces à l’étranger. En France, cette struc­ture de pro­duc­tion et de recher­che reven­di­que un statut d’immi­grant natif.

    Samedi 6 juin
    14h – 15h : Sophie Houdart (Ethnologue - Chargée de recher­che au CNRS) « Perspectives croi­sées. Labos, stu­dios, ate­liers & consorts » « Comment pro­duire de la chose men­tale ? », inter­ro­geait Léonard de Vinci. Quel est l’envi­ron­ne­ment pro­pice à l’élaboration de la pensée nou­velle ? Quelle est l’atmo­sphère (le lieu mais aussi ce qu’il contient, et même l’air qui l’emplit) favo­ra­ble à l’inno­va­tion, à la concep­tion, à la créa­tion ? Il s’agira d’envi­sa­ger ensem­ble les champs habi­tuel­le­ment tenus sépa­rés, de la science, de l’art, de l’archi­tec­ture, en consi­dé­rant quel­ques-uns des res­sorts maté­riels qui accom­pa­gnent l’avè­ne­ment d’une chose nou­velle (fait de science ou objet d’art) dans le monde.

    Sophie Houdart est anthro­po­lo­gue, cher­cheure au CNRS (Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative). Spécialiste du Japon, elle s’inté­resse en par­ti­cu­lier aux modes de pro­duc­tion et pra­ti­ques de la moder­nité au Japon, et a mené plu­sieurs longs ter­rains ayant trait à l’inno­va­tion et à la créa­tion. Elle a publié notam­ment La cour des mira­cles. Ethnologie d’un labo­ra­toire japo­nais (CNRS Editions, 2008), et Kuma Kengo. Essai de mono­gra­phie déca­lée (Editions Donner Lieu, à paraî­tre
    à l’automne 2009).

    15h – 16h : EZCT Philippe Morel (archi­tecte)
    16h – 17h : X-TU (archi­tec­tes)
    17h – 18h : HeHe (artis­tes) : : + d’info : : et Ewen Chardronnet (com­mis­saire de "Futur en Seine")

    Helen Evans (Angleterre 1972) et Heiko Hansen (Allemagne 1970) for­ment le duo HeHe, qui vit et tra­vaille à Paris. Le design et l’inter­pré­ta­tion de l’espace urbain, ainsi que la rela­tion entre l’indi­vidu et son envi­ron­ne­ment archi­tec­tu­ral et urbain, sont au coeur du tra­vail de HeHe.
    Nuage Vert uti­lise les émissions de vapeur qui s’élèvent d’une cen­trale ther­mi­que, comme sup­port d’illu­mi­na­tion. Un laser pro­jette sur le nuage de vapeur son contour fluc­tuant, et sa forme et sa taille s’ajus­tent en temps réel en fonc­tion des niveaux de consom­ma­tion d’énergie des habi­tants du quar­tier. Au cours de la semaine, les habi­tants étaient invi­tés à réduire leur consom­ma­tion d’électricité afin de nour­rir le nuage vert et le faire s’agran­dir. La che­mi­née et les émissions de vapeur devien­nent ainsi, à la fois une sculp­ture envi­ron­ne­men­tale et un outil de mesure à l’échelle d’une com­mu­nauté, mais il y a là une véri­ta­ble ironie : tout en fai­sant appel à l’atten­tion cri­ti­que du spec­ta­teur, Nuage Vert esthé­tise un sym­bole de la pol­lu­tion indus­trielle. La pre­mière édition de Nuage Vert a été pro­duite en février 2008 à Helsinki avec le fes­ti­val Pixelache.

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