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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • L’École Publique
  • 12 Gestures
  • Communism’s Afterlives
  • Performing Memory
  • Septembre 2010
  • Autres
  • Autres

    Public School
    2009-2010


    L’ÉCOLE PUBLIQUE DE PARIS

    3 Octobre 2009 18:00
    Proposé par le groupe de dis­cus­sion de l’Ecole Publique de Paris

    Ce cours réunit le groupe de dis­cus­sion (voir "à propos" sur ce site) qui suit l’orga­ni­sa­tion des pro­po­si­tions don­nées dans le cadre de l’École Publique. Ce groupe n’est pas là pour "cen­su­rer" les cours mais de déter­mi­ner dans quelle mesure ces cours s’insè­re­ront dans le sys­tème de l’École Publique, qui lui-même se cons­truit à tra­vers chaque pro­po­si­tions. Ce cours sera l’occa­sion de reve­nir sur les enjeux du projet de l’École Publique ainsi que sur dif­fé­ren­tes appro­ches du par­tage de connais­san­ces, de pra­ti­ques et d’expé­rien­ces.

    QUE FALLAIT-IL VOIR ?
    12 Octobre 2009 19:30
    Proposé par Damien Airault et Joël Riff

    
Ar­ti­culé autour des tra­vaux de Damien Airault (com­mis­saire d’expo­si­tion et cri­ti­que) et de Joël Riff (curieux), ce cours pose la ques­tion, ancrée dans une réa­lité vécue, du statut du spec­ta­teur. A base d’images, de com­mu­ni­qués de presse, d’archi­ves diver­ses et de témoi­gna­ges, cette pré­sen­ta­tion fan­tasme les droits et les devoirs de celui ou celle qui regarde une expo­si­tion d’art contem­po­rain.
    D. Airault : www.deuxieme-agence.com
    J. Riff : www.curieux.over-blog.com

    CHRONIQUE D’UN PAYS AU BORD DE LA CRISE DE NERFS
    20 Octobre 2009 17:00
    Proposé par Sílvia Guerra

    Le Portugal et sa façon de vivre le contem­po­rain entre lit­te­ra­ture(s), cinema et arts per­for­ma­tifs et visuels. Cette pro­po­si­tion envi­sage de créer un champ d’échanges entre des textes d’écrivains contem­po­rains por­tu­gais, des images de films et des pro­jec­tions d’œuvres d’artis­tes qui peu­plent l’uni­vers de ce pays caché au bord de l’abîme, à la limite de l’Europe Ce pays, plus connu pour ses écrivains (José Saramago, Pessoa) et cinema( Manoel de Oliveira, Pedro Costa), a aujourd’hui encore une exis­tence micro­sco­pi­que, c’est un lieu hanté par la poésie ainsi que par une étrange luci­dité qu’exprime le sym­bo­lisme des œuvres de beau­coup de ses créa­teurs contem­po­rains. L’Europe vue par les enfants de la Révolution des œillets, sa géné­ra­tion Erasmus, à tra­vers les pra­ti­ques artis­ti­ques contem­po­rai­nes, trans­dis­ci­pli­nai­res. Quelques auteurs à décou­vrir : Rui Costa, Tiago Hespanha, Sancho Silva, Manuel Santos Maia, Hugo Canoilas, António Sena, Paulo Mendes, Pedro Barateiro, Bunga, entre autres.

    THE PUBLIC SCHOOL
    27 Octobre 2009 19:00
    Proposé par Sean Dockray

    Présentation de The Public School par son co-fon­da­teur Sean Dockray.
    Ce cours sera l’occa­sion de reve­nir sur les enjeux du projet de The Public School ainsi que sur dif­fé­ren­tes appro­ches du par­tage de connais­san­ces, de pra­ti­ques et d’expé­rien­ces vécues depuis son ouver­ture.
    Ce cours réu­nira également le groupe de dis­cus­sion (voir "à propos" sur ce site) qui suit l’orga­ni­sa­tion des pro­po­si­tions don­nées dans le cadre de l’École Publique.

    CONSTRUIRE UN PROJECT CITOYEN... ET VOUS, COMMENT FÂITES-VOUS ?
    29 Octobre 2009 18:00
    30 Octobre 2009 19:00
    10 Novembre 2009 18:00
    14 Décembre 2009 18:00
    Organisé en par­te­na­riat avec la Mission Démocratie Régionale et Jeunesse du Conseil Régional d’Ile-de-France

    COMMENT CONTACTER DES PUBLICS PARTICULIÈREMENT DIFFICILES ET ÉLOIGNÉS DES DISPOSITIFS EXISTANTS : L’EXPÉRIENCE DE L’ASSOCIATION ESPOIR GOUTTE D’OR
    29 Octobre 2009 18:00

    L’asso­cia­tion Espoir Goutte d’Or (EGO) est une expé­rience s’ins­cri­vant dans le XVIII Arrondissement de Paris. L’asso­cia­tion est née en 1987 et tente d’appor­ter des répon­ses à un pro­blème majeur du quar­tier de la goutte d’or : la pré­sence d’une impor­tante scène de trafic et consom­ma­tion de dro­gues. Le nombre gran­dis­sant de consom­ma­teurs de crack, per­turbe la vie du quar­tier. Un autre pro­blème lié à ce phé­no­mène est l’état de santé de ces per­son­nes, qui pour nombre d’entre elles sont sans chez soi ou dans des logi­ques rési­den­tiel­les ins­ta­bles et pré­cai­res. Des conflits impor­tants entre les habi­tants et les usa­gers de dro­gues ont amené cer­tains acteurs des deux bords, à se réunir pour tenter de trou­ver des solu­tions. C’est comme ça, que l’idée de l’asso­cia­tion a germée.
    EGO est née de cette habi­tude de ren­contre entre les habi­tants, les usa­gers et des pro­fes­sion­nels afin de tenter de régler les conflits, tout en pro­po­sant de s’occu­per de la santé et de la réin­ser­tion sociale des usa­gers de dro­gues. Une métho­do­lo­gie par­ti­cu­lière permet à chaque par­ti­ci­pant de pren­dre la parole de façon effec­tive et à par­ti­ci­per à l’élaboration des solu­tions. EGO accueille chaque année, envi­ron 5.000 usa­gers de dro­gues.

    QUELS OUTILS ET COMMENT LES UTILISER POUR FAVORISER L’IMPLICATION DE PUBLICS ÉLOIGNÉS DANS DES PROJETS CITOYENS ?
    30 Octobre 2009 19:00

    Cours donné par Fréquence Paris Plurielle, Canal Marches, Concert Urbain.

    Fréquence Paris Plurielle est une radio géné­ra­liste, libre, indé­pen­dante et laïque.
Elle a été fondée pour donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas.
Étu­dier, recher­cher, pro­mou­voir et dif­fu­ser des formes de créa­ti­vité et d’expres­sion asso­cia­tive et socio­cultu­relle par­ti­ci­pant au pro­grès social et humain et à la pro­mo­tion de la liberté.
Radio libre, FPP s’atta­che à une cri­ti­que en acte des médias : la grille de l’antenne pri­vi­lé­gie les for­mats longs, où l’on prend le temps de dia­lo­guer et de déve­lop­per des idées ou des créa­tions musi­ca­les et sono­res. Les émissions sont pro­dui­tes et réa­li­sées par des non-pro­fes­sion­nel-le-s : la rue a la parole, avec les accents mul­ti­ples, les tons, les savoirs, les ana­ly­ses et les inven­tions dont elle est riche.

    L’asso­cia­tion Canal Marches valo­rise toutes les formes cultu­rel­les et artis­ti­ques d’expres­sion popu­lai­res et notam­ment celles des per­son­nes issues des caté­go­ries défa­vo­ri­sées. Elle pro­duit des événements cultu­rels (expo­si­tions, pro­jec­tions…) et des films vidéo. Elle a orga­nisé pen­dant trois ans le projet « Paroles et mémoi­res des Quartiers Populaires », qui s’est conclu en avril 2009 par une expo­si­tion / ins­tal­la­tion vidéo / fes­ti­val de films / Rencontres à la Maison des Métallos. Ce projet était sou­tenu par la Région Île-de-France, tout comme le nou­veau projet régio­nal de Canal Marches : « Pour une Université Populaire Audiovisuelle »(UPOPA).

    L’asso­cia­tion Concert-Urbain, spé­cia­li­sée dans les pro­jets mul­ti­mé­dias à voca­tion sociale, existe depuis 2002. Elle regroupe concep­teurs mul­ti­mé­dia, infor­ma­ti­ciens, info­gra­phis­tes, musi­ciens, pho­to­gra­phes, archi­tec­tes et urba­nis­tes. Nous conce­vons et four­nis­sons des outils numé­ri­ques sur Internet. Il s’agit d’un tra­vail d’inno­va­tion et d’expé­ri­men­ta­tion tech­ni­que, à visée citoyenne et sou­vent réa­lisé dans un cadre péda­go­gi­que. 
L’Association Concert-Urbain a plu­sieurs objec­tifs. Elle incite les per­son­nes qui ne le font pas à pren­dre la parole ; elle pro­pose de mettre en place de nou­veaux outils mul­ti­mé­dia qui ren­for­cent le dia­lo­gue et la concer­ta­tion ; et contri­bue à l’inser­tion sociale d’habi­tants mar­gi­na­li­sés.
    



    COMMENT FAIRE DU DÉBAT PUBLIC UN OUTIL DE PARTICIPATION CITOYENNE ? PAR L’ASSOCIATION LA FONDA
    10 Novembre 2009 18:00

    Après une intro­duc­tion sur les enjeux du débat public et de la par­ti­ci­pa­tion citoyenne, l’objec­tif sera de cons­truire une réflexion col­lec­tive sur les carac­té­ris­ti­ques d’un bon débat public, son orga­ni­sa­tion, etc. à partir des inter­ven­tions et témoi­gna­ges des par­ti­ci­pants au cours.

    Créée en 1981, la Fonda est une asso­cia­tion qui a pour mis­sion la pro­mo­tion de la vie asso­cia­tive, notam­ment la place des asso­cia­tions comme acteurs à part entière parmi les autres acteurs poli­ti­ques, économiques et sociaux, et leur rôle irrem­pla­ça­ble dans les grands enjeux de société. Elle étudie plus spé­ci­fi­que­ment les moda­li­tés d’inter­ven­tion des asso­cia­tions dans l’espace public, leur rôle dans la vie démo­cra­ti­que et la citoyen­neté, et agit auprès des pou­voirs publics et de l’opi­nion publi­que pour faire abou­tir les pro­po­si­tions issues de ses tra­vaux.

    EVEILLER L’INTÉRÊT AUX SCIENCES POUR FORMER DES CITOYENS ACTIFS, RÉFLÉCHIS ET CRITIQUES
    1 Décembre 2009 18:00 Bétonsalon

    Un temps de pra­ti­que sera pro­posé afin d’appré­hen­der l’appro­che uti­li­sée par l’Association des Petits Débrouillards pour sen­si­bi­li­ser le public à la démar­che scien­ti­fi­que, une démar­che cons­truite autour du doute et du ques­tion­ne­ment. Après cette décou­verte concrète et inte­rac­tive, nous pro­po­se­rons un temps d’échanges autour de pro­jets menés par l’asso­cia­tion avec des jeunes dans les quar­tiers ou bien à une autre échelle celle de l’Europe autour de la cons­truc­tion euro­péenne d’une société de la connais­sance.

    L’asso­cia­tion Les petits débrouillards a pour but de former les citoyens, et ce dès le plus jeune âge, à la démar­che scien­ti­fi­que pour porter un regard curieux sur le monde. Leur appro­che péda­go­gi­que est ins­pi­rée de la démar­che expé­ri­men­tale. Les péda­go­gies acti­ves, qui en résul­tent, favo­ri­sent le ques­tion­ne­ment, l’inves­ti­ga­tion, la recher­che et la cons­truc­tion du sens.
    Partager les savoirs scien­ti­fi­ques au quo­ti­dien favo­rise l’accès pour tous à la culture scien­ti­fi­que et tech­ni­que.
En tant que mou­ve­ment d’éducation popu­laire et de la société civile, la ques­tion de l’enga­ge­ment et de la par­ti­ci­pa­tion notam­ment des jeunes est une préoc­cu­pa­tion per­ma­nente du réseau des Petits Débrouillards.
Il s’agit de favo­ri­ser l’enga­ge­ment dans des actions de sen­si­bi­li­sa­tion et de mise en œuvre de pro­jets liés à des préoc­cu­pa­tions socia­les et envi­ron­ne­men­ta­les aux­quel­les les scien­ces et les tech­no­lo­gies peu­vent appor­ter un éclairage et une contri­bu­tion en vue d’une meilleure appro­pria­tion.

    FAIRE DÉCOUVRIR EN PRATIQUE LE THÉÂTRE-FORUM PAR L’ASSOCIATION NAJE
    14 Décembre 2009 18:00

    Développer une culture popu­laire pour donner à tous - hommes, femmes et enfants -, les capa­ci­tés d’exer­cer leur citoyen­neté dans une démo­cra­tie répu­bli­caine. Leurs actions se concen­trent sur la créa­tion de spec­ta­cles de théâ­tre-forum avec des grou­pes com­po­sés d’habi­tants adul­tes et/ou jeunes, ou réu­nis­sant habi­tants et pro­fes­sion­nels, sur la mise en place d’opé­ra­tions natio­na­les lour­des réu­nis­sant de 30 à 50 habi­tants de plu­sieurs villes pour créer ensem­ble un spec­ta­cle de théâ­tre-forum sur une grande ques­tion de société, et sur les for­ma­tions pro­fes­sion­nel­les avec la méthode du théâ­tre de l’opprimé.

    HISTOIRE DE L’ART HORS CADRE
    31 Octobre et 2 Décembre 2009 14:00
    Proposé par Josiane Gervais-Tiberghien et Camille Paulhan

    Ce cours pro­pose d’abor­der le ver­sant obscur de l’his­toire de l’art en deux volets : théo­ri­que et pra­ti­que. Le thème du pre­mier cours s’arti­cu­lera autour de la notion de modi­fi­ca­tion d’œuvres d’art dans la pra­ti­que artis­ti­que contem­po­raine. Pour des rai­sons mul­ti­ples, cer­tains artis­tes déci­dent d’inter­ve­nir sur des œuvres ou des objets en mas­quant leurs ori­gi­nes pre­miè­res ou en ten­tant d’en modi­fier le sens par diver­ses tech­ni­ques : effa­ce­ment, recou­vre­ment, décou­page, etc... Un pre­mier survol his­to­ri­que de cette tra­di­tion asso­ciée à l’auto­des­truc­tion, à l’ironie ou à l’auto­dé­ri­sion, suc­cé­dera à des expé­ri­men­ta­tions où les par­ti­ci­pants seront invi­tés à inter­ve­nir sur des œuvres célè­bres, afin d’en méta­mor­pho­ser la forme ou le contenu. D’autres thèmes seront explo­rés, comme le mythe du chef d’œuvre artis­ti­que : ins­tru­men­ta­li­sa­tion aux contours flous ou ten­ta­tive téléo­lo­gi­que ? - La ques­tion de la muséo­gra­phie sub­ver­sive dans les musées : doit-on oui ou non accro­cher un arbre la tête en bas ? Et un tableau de Rothko ? (Études de cas + élaborer votre propre par­cours d’expo­si­tion !) - L’acqui­si­tion d’œuvres d’art dans les col­lec­tions publi­ques : 1-le cas de la dona­tion : un cadeau pour la vie ou l’accu­mu­la­tion de croû­tes infâ­mes dans les réser­ves ; 2- Le cas des gale­ries com­mer­cia­les : montre-moi ton por­te­feuille, je te dirai com­bien ça coûte. - La média­tion cultu­relle : existe-t-il oui ou non un Grand Public et si oui, com­ment doit-on le mesu­rer ? (Accompagné de mises en scène tirées de situa­tions véri­di­ques) - Parcours pro­fes­sion­nel d’un his­to­rien de l’art : de la pré­ca­rité à l’ubi­quité. (En pré­sence de plu­sieurs his­to­riens de l’art) D’autres pro­po­si­tions pour­ront être sou­mi­ses selon la dis­po­ni­bi­lité des inter­ve­nants. Le cours sera offert en alter­nance par Josiane Gervais-Tiberghien et Camille Paulhan.

    TRANSVERSALE/ CHANGEMENT D’AILE
    4 Novembre 2009 18:00
    Proposé par Jonathan Fouchard

    Cours de science en 3 par­ties :

    Méthode : consi­dé­rer un objet géné­ra­le­ment étudié par une dis­ci­pline et l’obser­ver du point de vue d’une autre dis­ci­pline
    _Objectifs : poser des ques­tions, mon­trer des belles choses pré­sen­tes dans la nature, dis­cu­ter de recher­ches en cours
    _Format : conver­sa­tion entre amis avec sup­port

    Cours 1 : La cel­lule, point de vue cyber­né­ti­que. La cel­lule, élément de base de tout être vivant, est pro­gram­mée pour réa­li­ser une ou plu­sieurs fonc­tions. Peut-elle être consi­dé­rée comme une machine ? Est-elle capa­ble de com­pu­ta­tion ? Mots-clés : cyber­né­ti­que, pro­gramme, sys­tème, bio­lo­gie de syn­thèse.

    Cours 2 : La cel­lule, point de vue phy­si­que : La cel­lule est un sys­tème vivant, com­posé de matière au départ inerte. Comment la vie influence la phy­si­que de la cel­lule ? Comment la phy­si­que influence la vie de la cel­lule ? Mots-clés : contrain­tes, épigénétique, matière molle.

    Cours3 : L’espace, point de vue bio­lo­gi­que. L’espace est un objet a priori abs­trait for­ma­lisé par les mathé­ma­ti­ques et indis­pen­sa­ble en phy­si­que. Ce for­ma­lisme peut-il avoir une ori­gine bio­lo­gi­que ? Nous exa­mi­ne­rons plus géné­ra­le­ment les lieux de col­li­sions entre l’espace et la bio­lo­gie. Mots-clés : Poincaré, marche à pied, bio­lo­gie du déve­lop­pe­ment, espace eucli­dien.
    Précision : Aucune connais­sance scien­ti­fi­que préa­la­ble n’est requise pour suivre ces cours.

    LECTURES DE THEORIE SUR L’ART CONTEMPORAIN
    6 Novembre 2009 18:30
    Proposé par Yann Ricordel, Silvia Guerra et Nicolas Fourgeaud

    Un cours en trois parts :
    - Lectures de théo­rie sur l’art contem­po­rain
    - Théorie/pra­ti­que/art
    - Artwords. Parole de l’artiste et dis­cours cri­ti­ques de l’expres­sion­nisme abs­trait au post-mini­ma­lisme.

    Production cri­ti­que, phi­lo­so­phi­que et socio-économique sur l’art et l’espace contem­po­rain. D’innom­bra­bles pra­ti­ques artis­ti­ques contem­po­rai­nes cir­cu­lent aujourd’hui entre les pays ; tou­te­fois, elles ne sont pas tou­jours accom­pa­gnées d’une cir­cu­la­tion théo­ri­que aussi actuelle. Il n’est pas si cou­rant de ren­contrer un par­tage ouvert à des réfé­ren­ces per­son­nel­les en dehors du milieu uni­ver­si­taire. Dans les der­niè­res années, quel­ques pen­seurs (phi­lo­so­phes, économistes, his­to­riens de l’art, socio­lo­gues, archi­tec­tes) ont essayé de com­bler le vide cri­ti­que sur la créa­tion contem­po­raine après toutes les « morts de l’art » pro­cla­més autour des années 90 (Arthur C. Danto, Hans Belting parmi d’autres). La post-moder­nité est aussi arri­vée à sa fin avec toutes les alter­mo­der­ni­tés artis­ti­ques qui l’ont suivie, de sorte que l’arène théo­ri­que s’est mis à re-penser les clas­si­ques du XIX° comme des valeurs sûres. Il est aujourd’hui évident que les théo­ries sont aussi éclectiques que les géo­gra­phies de leurs auteurs (heu­reu­se­ment, on ne vit pas dans une dic­ta­ture glo­bale au niveau de la pensée !). Mais il est urgent d’ajou­ter aux cita­tions du XIX° un ensem­ble de réfé­ren­ces du XXI° siècle.
    À un moment où le der­nier sys­tème économique dont nous avons hérité du siècle der­nier voit ses fon­da­tions bous­cu­lées, nous pro­po­sons de par­ta­ger la lec­ture d’un ensem­ble d’auteurs et ses « fraî­ches théo­ries ». Ce par­tage est néan­moins un projet réa­lisé en libre-échange entre ses auteurs, qui espè­rent aussi un échange avec le public.

    Projet docu­men­tal / Lectures Publiques
    _Une des prin­ci­pa­les orien­ta­tions de l’art et du com­mis­sa­riat artis­ti­que ces der­niè­res années – peut-être plus évidente depuis l’expo­si­tion Utopia Station com­mis­sa­riée par Molly Nesbit, Hans Ulrich Obrist et Rirkrit Tiravanija à la Biennale de Venise en 2003 –, se carac­té­rise par une valo­ri­sa­tion de la docu­men­ta­tion et des pra­ti­ques artis­ti­ques pro­ces­suel­les en réponse à l’œuvre d’art vue comme objet unique et imma­té­riel.
    La pro­po­si­tion de Silvia Guerra né en Décembre 2008 au Petit Cabanon, pro­grammé par Inês Moreira a Porto, consiste à faire une hyper­bole du concept d’expo­si­tion docu­men­taire ; au-delà d’une simple expo­si­tion biblio­gra­phi­que ou d’un tra­vail artis­ti­que autour des mots, nous pro­po­sons un choix de livres, de phra­ses, cita­tions et de notes récen­tes : un par­tage de biblio­gra­phie. L’ère des mani­fes­tes n’est plus la nôtre, nous vivons plutôt un âge du post-scrip­tum. L’une des acti­vi­tés qui per­dure autour de la pra­ti­que artis­ti­que est encore celle du chro­ni­queur d’art, ou encore son cri­ti­que, qui est aussi par­fois cura­teur. Il nous paraît utile de réflé­chir à une redé­fi­ni­tion – voire une reden­si­fi­ca­tion – des rôles ; pour ce faire, il est néces­saire de par­ta­ger des idées et des livres. Nous res­sen­tons le besoin de créer une alter­na­tive à la “Société Citationiste” dans laquelle nous vivons, ce qui passe par une ana­lyse de la contem­po­ra­néité et un moin­dre recours aux auteurs des débuts de la Modernité pour s’ouvrir à de nou­veaux auteurs qui per­met­tent de réflé­chir et d’écrire sur une société qui est à la veille de pro­fonds chan­ge­ments.
    _De la cri­ti­que esthé­ti­que à la pro­vo­ca­tion phi­lo­so­phi­que, de Slavoj Zizec à Boris Groys, ou à la mul­ti­pli­cité des pra­ti­ques artis­ti­ques et à la concep­tua­li­sa­tion de l’espace contem­po­rain, de Irit Rogoff à Keller Easterling, nous par­cou­rons des textes et des pro­jets qui n’oublient pas la société en muta­tion ni les rap­ports de l’art au poli­ti­que.
    _Tous les choix sont sub­jec­tifs, par­tiels et loca­li­sés dans le moment et dans l’his­toire de cha­cune de ses lec­tri­ces. Le par­tage débute par ces deux per­son­nes aux par­cours de recher­ches artis­ti­ques dif­fé­rents entre la phi­lo­so­phie, l’his­toire de l’art et l’archi­tec­ture.
    Les livres et les lec­tu­res par­ta­gés ici conti­nue­ront leur dis­sé­mi­na­tion à l’occa­sion d’un don à une biblio­tè­que publi­que de la ville de Porto (Portugal). Ce don est le témoi­gnage d’un libre échange dans lequel auteurs et lec­teurs revien­nent à la situa­tion pre­mière de l’économie, où l’échange naît libre, et n’engage rien d’autre qu’une pure volonté de connais­sance et de ren­contre ano­nyme. À l’instar du futur qui nous attend, nous aime­rions que ces lec­tu­res soient iti­né­ran­tes.

    TRADUCTION ET ÉCRITURE / TRANSLATION AND WRITING
    7 Novembre 2009 10:30
    Proposé par Kate Briggs

    Dans ce cours, nous nous pro­po­sons d’inter­ro­ger la rela­tion entre la tra­duc­tion et l’écriture. Partant du prin­cipe que la tra­duc­tion est avant tout une forme par­ti­cu­lière d’écriture sous contrainte, nous allons réac­ti­ver cer­tai­nes pro­cé­du­res lit­té­rai­res, à tra­vers une série d’exer­ci­ces et d’expé­rien­ces ins­pi­rés par les écrivains qui se sont abon­dam­ment servis de la tra­duc­tion comme une sorte de moteur ou de machine à écrire. Cela nous per­met­tra d’explo­rer les dif­fé­ren­ces entre les lan­gues, voire de les mettre au ser­vice de la créa­tion lit­té­raire (ou même artis­ti­que au sens le plus large du terme). Bien que les lan­gues prin­ci­pa­les au pro­gramme soient le fran­çais et l’anglais, le cours n’exige pas de com­pé­tence lin­guis­ti­que par­ti­cu­lière, puis­que, comme nous le ver­rons, un manque de com­pé­tence peut jus­te­ment par­fois faci­li­ter le pro­ces­sus d’écriture…

    INSTRUCTIONS POUR UN COURS DE DESSIN
    7 Novembre 14:30
    Proposé par Chloe Briggs

    Il s’agit d’un cours de dessin qui se déroule sans pro­fes­seur, sous la forme d’ins­truc­tions. Une grand affi­che des ’Instructions pour un Cours de Dessin’, et un invi­ta­tion et expli­ca­tion du projet va être fixée sur le mur de Betonsalon. L’idee est d’enga­ger le public dans l’acte de des­si­ner par un cours ano­ny­mes et gra­tuits.

Ce qui m’inte­resse est d’uti­li­ser le cours de dessin comme outil et d’ouvrir un regard sur la pra­ti­que artis­ti­que et les métho­des de tra­vail de l’artiste. L’accent est mis sur le pro­ces­sus mental et créa­tif, plus que sur le pro­duit final.
Le but est de donner lieu à une expé­rience unique et com­mune mais éducative en l’absence d’un pro­fes­seur, inci­tant ainsi un tra­vail de groupe où chaque par­ti­ci­pant est invité à lire et à inter­pré­ter les ins­truc­tions à sa façon. 

Les maté­riaux pour faire les exer­ci­ces seront dans l’espace et des pho­to­co­pies d’un texte élaboré sur les idées du cours. 
Les cours vont être sur­veillés mais les ‘étudiants’ ne sau­ront pas qu’un pro­fes­seur est aux com­man­des. Le concept du projet est que les cours se dérou­lent sans enca­dre­ment sco­laire tra­di­tion­nel.

    INITIATION À LA PEINTURE SUR LE PONT DU PARC
    7 Novembre 2009 16:30
    Proposé par Jean- Philippe Basello

    Lors des cours d’ini­tia­tion à la pein­ture sur le pont du parc les par­ti­ci­pants seront invi­tés à cons­truire un regard sur le pay­sage de la ZAC Masséna et enga­ger une dis­cu­tions avec les pas­sants qui seront leur source d’appren­tis­sage.
Le contenu des cours se cons­truit sur l’expé­rience acquise lors des qua­rante jours de la per­for­mance du "pein­tre sur le pont du parc" lors du fes­ti­val Playtime. Toutes les tech­ni­ques sont accep­tés dans ce cours pour s’appro­prier les lieux.
    Venez avec le maté­riel que vous voulez, du papier et des crayons seront dis­tri­bués à ceux qui le sou­hai­tent. L’appren­tis­sage par les pas­sants sera au hasard des ren­contres, on peut penser qu’il sera mul­ti­ple : Jean-Philippe Basello, le pein­tre sur le pont du parc a eu le droit à des cours de pay­sa­gisme, d’archi­tec­ture, de lin­guis­ti­que arabe, de pein­ture...
    (en cas de pluie, le cours sera annulé)

    Y-THE BLACK ISSUE
    1 May 2010 17:00
    Proposé par Komplot

    ’Y-The Black Issue’ looks for new col­la­bo­ra­tive pro­ces­ses in publi­shing and exhi­bi­tion making. The publi­ca­tion is a script for the exhi­bi­tion moti­va­ted by the desire to combat the dark­ness and cold through the gathe­ring of frag­ments of conver­sa­tions, poetry and images about SAD (sea­so­nal affec­tive disor­der), melan­choly, nor­thern lights, wea­ther, coun­try­side or second resi­den­cies.
    ’Y-The Black Issue’, Book Launch and work­shop
    With Patrik Aarnivaara, All The Way To Paris, Félicia Atkinson, Fabienne Audéoud & France Valliccioni & John Russell, Constance Barrère Dangleterre, Anne Bossuroy, Jean-Daniel Bourgeois, Matthew Burbidge, Ellen Cantor, Isabelle Cornaro, John De Winter, Thibaut Espiau, David Evrard, Sofie Haesaerts & Colombe Marcasiano, Jean-Paul Jacquet & Loic Vanderstichelen, Kosten Koper, Lang/Baumann, Erwan Mahéo, Gérard Meurant, Karl Larsson, Jonas Locht, Jaro Straub, Charlotte Walentin
    A pro­ject cura­ted by Sonia Dermience in resi­dency at Far Away So Close for the Ystads Konstmuseum in Sweden.
www.fara­way­so­close.se

    "JE ME SENS COMME UNE CUISSE DE POULET SOUS CELLOPHANE AU SUPERMARCHÉ"
    5,12 et 19 Juin 2010 15:00
    Proposé par Maud Granger, Victor Costales, Jeanne Granger

    Ce cours pro­pose une sorte de tri­lo­gie, qui peut être étoffée et divi­sée en deux clas­ses à chaque stade. L’idée étant que ce tryp­ti­que pren­drait sens par les inter­connexions qu’il crée. Mon appro­che est avant tout lit­té­raire et phi­lo­so­phi­que, mais elle sera sys­té­ma­ti­que­ment illus­trée par des appli­ca­tions concrè­tes issues de la réa­lité quo­ti­dienne et de l’art.
    Une pro­po­si­tion de Maud Granger Remy

    1. Le lan­gage post­ca­pi­ta­liste

    En par­tant de cons­tats sim­ples sur l’inva­sion du lan­gage par les noms de marque, mon­trer com­ment les mots se déta­chent des objets aux­quels ils réfè­rent, pour deve­nir des signes, sono­res et visuels, d’une iden­tité for­ma­tée par l’indus­trie. Cette « pri­va­ti­sa­tion » du lan­gage impli­que et entraîne la dis­pa­ri­tion de l’humain, qui n’est plus qu’une ensei­gne à logos.
    Le phé­no­mène économique de la glo­ba­li­sa­tion, peut s’enten­dre dans la langue même, et se révèle dans l’appa­ri­tion d’une langue glo­bale ou glo­ba­li­sée. Cette « nov­lan­gue » de la mon­dia­li­sa­tion efface les fron­tiè­res lin­guis­ti­ques et cultu­rel­les, et met en échec la tra­duc­tion, contri­buant à effa­cer les iden­ti­tés et leur ancrage his­to­ri­que dans un ter­ri­toire. Elle ouvre une zone fran­che, neutre et asep­ti­sée, au sein de laquelle toute com­mu­ni­ca­tion appa­raît pri­va­ti­sée.
    La ques­tion devient alors : com­ment l’appa­ri­tion de cette langue affecte la culture ? est-elle fac­teur d’enri­chis­se­ment ou au contraire d’apau­vris­se­ment ? com­ment influe-t-elle sur les men­ta­li­tés ?
    Cet exposé théo­ri­que sera expé­ri­menté par une mise en scène de ce lan­gage à tra­vers une dis­cus­sion, qui per­met­tra ensuite d’ouvrir le débat et de jouer sur les mots. Cette parite sera inti­tu­lée « Les singes arti­cu­lés ». A partir de pré­sup­posé d’un lan­gage pri­va­tisé, deux per­son­nes dégui­sées en cos­tume de singe, por­tant des chaus­su­res de sport de marque s’entre­tien­nent de la vie quo­ti­dienne. Le prin­cipe est d’expé­ri­men­ter le brand –drop­ping. ( pour l’ins­pi­ra­tion, voir cette vidéo : http://www.you­tube.com/watch?v=psQ­La5t­ThJE).
    Intervenants : Jeanne Granger et Victor Costales

    2. Fictions pos­thu­mai­nes

    En par­tant d’oeu­vres lit­té­rai­res et ciné­ma­to­gra­phi­ques contem­po­rai­nes, tenter de défi­nir la pos­thu­ma­nité, qui cor­res­pon­drait à un moment de l’his­toire et de la culture où le prin­cipe humain est remis en ques­tion. De nom­breux fac­teurs peu­vent être évoqués pour expli­quer le pos­thu­ma­nisme : le poids du vir­tuel, les pro­ces­sus de désin­car­na­tion, le règne de l’imma­té­riel. On pourra ainsi explo­rer le rap­port pro­blé­ma­ti­que et par­fois conflic­tuel avec ce qui n’est pas humain : aliens, intel­li­gen­ces arti­fi­ciel­les, clones. Mais aussi les consé­quen­ces d’un tel conflit sur la per­cep­tion des genres, et le rôle de la femme dans ce ques­tion­ne­ment.
    On évoquera entre autres les romans de Michel Houellebecq, Bret Easton Ellis, William Gibson, on ana­ly­sera de cour­tes séquen­ces de Alien, Soylent Green, Pleasantville.
    La ques­tion cen­trale serait : Dans quelle mesure l’autre pro­duit par l’homme permet-il de com­pren­dre ce que c’est qu’être homme ? et, dans ces condi­tions, à quoi se réduit notre huma­nité ?

    3. Postcapitalisme et Posthumanisme

    En par­tant de la réflexion menée par André Gorz et Naomi Klein sur la sortie du capi­ta­lisme, pro­po­ser des pistes per­met­tant d’iden­ti­fier les consé­quen­ces de la logi­que capi­ta­liste sur les com­por­te­ments, les per­cep­tions, et sur­tout les struc­tu­res iden­ti­tai­res. L’influence de la ratio­na­lité économique sur les men­ta­li­tés contri­bue à forger des indi­vi­dus déra­ci­nés, décons­truits, déso­rien­tés. Observer où se rejoi­gnent les pro­ces­sus méca­ni­ques de l’indus­tria­li­sa­tion, et ceux, psy­chi­ques, de la culture dans son ensem­ble. Analyser les rap­ports entre la mul­ti­pli­ca­tion des objets, et la dis­pa­ri­tion des hommes ; entre le mythe du pro­grès et de la crois­sance, et la réa­lité de la misère (sexuelle, cultu­relle) et de la dis­so­lu­tion des iden­ti­tés.
    On pro­cè­dera à des micro-lec­tu­res des pen­seurs du post­ca­pi­ta­lisme, et on ten­tera d’illus­trer leur propos à tra­vers l’évocation de scènes de la vie quo­ti­dienne.
    La ques­tion à se poser, au-delà des alter­na­ti­ves pos­si­bles, est celle de l’avenir de l’homme dans le monde post indus­triel, et la fonc­tion essen­tiel que doit jouer l’art dans son émancipation.

    THE PAGE + THE SCREEN : SITING TEXT IN THE EARLY 21ST CENTURY AND BEYOND
    29 Juin 2010 21:00
    Proposé par Alexander Provan

    Alexander Provan, rédac­teur en chef du maga­zine online Triple Canopy et membre du comité de l’Ecole Publique de New York pro­pose de trans­po­ser à l’Ecole Publique de Paris une ver­sion du cours "De la Page à l’Ecran : loca­li­ser le texte à l’aube du 21ème siècle et au-delà".
 
Ce cours traite de la culture de l’imprimé à l’ère du numé­ri­que : des poten­tiels offerts par les nou­vel­les tech­no­lo­gies pour renou­ve­ler les formes tra­di­tion­nel­les de la lec­ture et du regard, des stra­té­gies d’usage, des pré­cé­dents his­to­ri­ques à la trans­for­ma­tion actuelle de l’édition impri­mée et de ses publics... A l’inté­rieur de ce contexte de réflexion assez large, Alex Provan se concen­trera sur l’exem­ple de Triple Canopy, maga­zine online et pla­te­forme cura­to­riale basée à New York, en le situant dans le champ étendu de l’édition. L’occa­sion de décou­vrir leurs acti­vi­tés, vrai­ment inté­res­san­tes. Voir la pré­sen­ta­tion d’Alex sur ce site pour plus de détails sur les pro­blé­ma­ti­ques.

Ce cours est un appel à par­ti­ci­pa­tion et à dis­cus­sion (en Anglais) pour toute per­sonne ayant un inté­rêt pour ou tra­vaillant dans les domai­nes de l’édition online et impri­mée, mais aussi pour les sup­ports et les modes de cir­cu­la­tion de l’infor­ma­tion, etc. N’hési­tez pas à appor­ter des exem­ples de publi­ca­tion pour servir de sup­port à la dis­cus­sion ! Si quelqu’un sou­haite pro­po­ser une suite à cette pre­mière ses­sion, le format est ouvert !
    Plus d’infos sur les acti­vi­tés de Triple Canopy : http://cano­py­ca­no­py­ca­nopy.com/
 


    LES INTERLUCUTEURS III - LES FAUSSES CONFIDENCES
    15 Octobre 2010 18:00 École des Beaux arts de Toulouse
    16 octo­bre 2010 11:00 École des Beaux arts de Toulouse

    sur une pro­po­si­tion de Mathilde Villeneuve 
à l’école des Beaux arts de Toulouse, 5 quai de la Daurade, 31000 Toulouse. 
Dans le cadre du Printemps de sep­tem­bre, du 24 sep­tem­bre au 17 octo­bre 2010
    À l’occa­sion du Printemps de Septembre, l’expo­si­tion « Les Interlocuteurs III - Les Fausses confi­den­ces », incar­née par des voix et des visa­ges, met en lumière la manière dont les artis­tes s’appro­prient un ensem­ble de docu­ments, d’objets et d’images, pour les remet­tre en cir­cu­la­tion. Les objets qu’ils pro­dui­sent sont non seu­le­ment issus de recher­ches, d’actions et de dis­cus­sions, mais ils sont rejoués à l’inté­rieur de prises de parole publi­ques. 
Cer­tai­nes des œuvres expo­sées – com­po­si­tions phi­lo­so­phi­ques, extraits d’œuvres ina­che­vées, ins­tru­ments faits main – sont acti­vées par les artis­tes lors de « cours » dis­pen­sés le der­nier week-end de la mani­fes­ta­tion, le 15 et 16 octo­bre. Tels des « vee­jays », les artis­tes, aux com­man­des de don­nées diver­ses, pro­dui­sent des formes ori­gi­na­les - mixes « open source » qui allient le geste à la parole et font de l’art un poten­tiel objet d’appren­tis­sage. Ces per­for­man­ces mar­quent une étape au sein d’un pro­ces­sus de recher­che. Elles met­tent en par­tage une expé­rience qui fait état d’un tra­vail en cours. Mais rien, ni l’objet exposé, ni la per­for­mance ne sonne la fin du projet.

    Les cours sont répar­tis comme suit :
    Le ven­dredi 15 octo­bre
    Note pour la for­tune cri­ti­que de Nicolas Poussin, Benjamin Seror 
de 18h à 18h45 
L’artiste active trois objets de l’expo­si­tion qu’il a fabri­qués main : un cla­vi­corde – ins­tru­ment de voyage et outil d’écriture musi­cale, ancê­tre du piano et du cla­ve­cin -, une gui­tare du 16e siècle et une maquette. Tandis que les deux pre­miers cons­ti­tuent les per­son­na­ges d’un opéra élaboré autour d’une pein­ture de Nicolas Poussin, le troi­sième contient les éléments de la scé­no­gra­phie. 
Le cours consiste en le récit d’un « opéra tho­ri­que » qui traite des dif­fé­ren­ces entre une image, une pein­ture et la musi­que baro­que du 16è siècle, qui a pour carac­té­ris­ti­que d’être plus sou­vent lue que écoutée. La maquette, noyau d’arti­cu­la­tion de la scé­no­gra­phie et des pen­sées qui s’y déve­lop­pent, est à la fois l’espace récep­ta­cle du spec­ta­cle théo­ri­que qui s’élabore sous nos yeux et un objet qui raconte sa propre his­toire, voué à retrouvé le statut de sculp­tu­res « au repos » dans l’espace d’expo­si­tion, en attente de la pro­chaine acti­va­tion. 
in­dexof­ben­ja­min­se­ror.free.fr
    Des impres­sions et des ombres, Marcelline Delbecq 
de 19h à 19h40 
Alors qu’elle expose dans l’espace cinq tables-vitri­nes pré­sen­tant des docu­ments de ses oeu­vres ina­che­vées et en cours (cha­cune for­mant un ensem­ble com­posé à partir d’asso­cia­tion de textes et d’images) Marcelline Delbecq pro­pose une lec­ture d’un texte déjà publié, "Des impres­sions, des ombres", dans lequel elle pose un regard et une rél­fexion sur son propre tra­vail, qu’elle accom­pa­gne d’images en fili­grane. Cette lec­ture est ntre­cou­pée de "Show time", autre texte cette fois fictif qu’elle per­forme debout et dans le noir. Alternant entre la posi­tion de lec­trice et de per­for­meuse, elle pro­pose à tra­vers ce dédou­ble­ment des voix et des pos­tu­res, une réflexion sur la repré­sen­ta­tion d’images men­ta­les à tra­vers les mots. Si le lan­gage, des lors qu’il est pro­noncé, suffit à faire image, c’est une image illu­soire.

    Le samedi 16 octo­bre Esthétique des dif­fé­rends, Benoit Maire 
de 11h à 11h40 _ Après avoir assi­gner à l’esthé­ti­que sa place struc­tu­relle dans le régime des dis­cours, Benoît Maire intro­duira un concept de far­deau et de champ trans­cen­dan­tal pour com­pren­dre com­ment une esthé­ti­que de la dis­pute peut sou­te­nir une vision de l’art actuel. 
Cette confé­rence cons­ti­tue la partie didac­ti­que de l’esthé­ti­que des dif­fé­rends, vaste projet de rédac­tion d’un traité dont une partie s’expose, tel que cette vitrine ins­tal­lée dans l’expo­si­tion, qui contient des images et des textes qui ten­tent de donner corps à quel­ques uns des concepts trai­tés dans sa confé­rence.

    Loreto Martinez Troncoso, en col­la­bo­ra­tion avec Ewen Chardronnet 
de 12h à 12h45
    ¿Cómo asus­tar al pulpo ? (sor­cel­le­rie culi­naire)
    « …ou où sont (pas­sées) - et pas que - ces paro­les tues/tuées ou peut-être tout sim­ple­ment pas écoutées, pas (bien) com­pri­ses, détour­nées, réap­pro­priées ou même récu­pé­rées, laten­tes… en attente de l’être, (ré)écoutées. Où sont ces « je » qui hur­lent, qui mau­dis­sent, qui, obsé­dés ou même mala­des (nous) disent : « Mais enfin, (…), on ne peut pas se révol­ter ? »
    Depuis avoir lu, écrit, parlé ces der­niers années sur la dis­pa­ri­tion, l’écartement, le (envie et/ou - même - néces­si­tée de) ne plus être là, Loreto Martínez Troncoso s’inter­roge au pas­sage de l’inac­tion à l’action (« même si la fron­tière, s’il y en a une, est très fra­gile, je pense »), au "faire face", au être là, "ferme", "ver­ti­cale", "enra­ci­née" et/ou "butée" à conti­nuer à être là. Pour cette occa­sion Loreto Martínez Troncoso et Ewen Chardronnet pro­po­se­ront une séance de sor­cel­le­rie culi­naire où ils déve­lop­pe­ront un des fils de cette recher­che autour et aux alen­tours du "pas­sage à l’acte" ; une explo­ra­tion à tra­vers quel­ques his­toi­res, arché­ty­pes, fan­tô­mes lit­té­rai­res, faits divers… ou com­ment dépas­ser la peur, l’apa­thie, le fata­lisme ou le renon­ce­ment.
    Commissariat : Mathilde Villeneuve 
Ar­tis­tes : Sandy Amerio, Oystein Asaan, Julie Brusley, Alex Cecchetti, Julien Crépieux, Guillaume Constantin, Marcelline Delbecq, Guillaume Désanges, Luca Frei, Ryan Gander, Mark Geffriaud, Emmanuelle Lainé et Laetitia Paviani, Benoît Maire, Benjamin Seror, Loreto Martinez Troncoso.
    Action menée par le projet Hypertexte http://www.projet-hyper­texte.com/, en par­te­na­riat avec l’École des beaux-arts de Toulouse, le label Toulous’up, le Printemps de Septembre http://www.prin­temps­de­sep­tem­bre.com , et en col­la­bo­ra­tion avec l’École Nationale Supérieure d’arts Paris-Cergy http://www.ensapc.fr/

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