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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Travaux pratiques - Thomas Hirschhorn, Otobong Nkanga, Julien Creuzet
  • Exposition - Animacies
  • Exposition - Animacies

    Animacies
    Du 15 au 19 juin 2018
    Vernissage le jeudi 14 juin 2018 de 17h à 20h

    Sous la direc­tion de Julie Ramage

    De sep­tem­bre 2017 à avril 2018, le work­shop Animacies a permis la mise en contact de deux grou­pes de tra­vail, res­pec­ti­ve­ment implan­tés à la maison cen­trale de Poissy et à l’uni­ver­sité Paris Diderot - Paris 7. Dans le cadre de l’Académie Vivante, plate-forme de recher­che expé­ri­men­tale implan­tée dans Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, les par­ti­ci­pants ont col­la­boré à dis­tance pour élaborer une archéo­lo­gie du quo­ti­dien. L’expo­si­tion pré­sente les tra­vaux réa­li­sés à cette occa­sion, dans le cadre des Journées natio­na­les de l’Archéologie et de l’expo­si­tion-spec­ta­cle anni­ver­saire 15 ans ! Ça com­mence, la lumière change, une belle musi­que arrive, du 2 mai au 7 juillet 2018.

    Que peut nous appren­dre l’archéo­lo­gie des condi­tions de déten­tion ? Comment cette science de la trace, du ves­tige, de l’archive peut-elle en péné­trant l’uni­vers judi­ciaire entrer en col­lu­sion avec les notions de preuve, d’iden­tité, de témoi­gnage ? La pro­po­si­tion ini­tiale, por­tant sur le rap­port au corps, au temps, au vieillis­se­ment, est rapi­de­ment détour­née par le groupe de tra­vail cons­ti­tué au sein de la maison cen­trale de Poissy, qui pro­pose l’étude des stra­té­gies de « survie » au quo­ti­dien. Au fil des dis­cus­sions et des expé­ri­men­ta­tions, l’ana­lyse scien­ti­fi­que des tech­ni­ques et des arte­facts, l’explo­ra­tion des pro­cé­du­res de conser­va­tion et de res­tau­ra­tion pro­pres à l’archéo­lo­gie, ouvrent sur des ques­tion­ne­ments plus larges tou­chant à la bles­sure, à la répa­ra­tion, au soin, à l’inté­grité du corps en déten­tion, mais aussi à des gestes quo­ti­diens de micro-résis­tance, à des enjeux de pou­voir et de com­mu­ni­ca­tion.

    Un groupe de tra­vail cons­ti­tué au sein de l’uni­ver­sité Paris Diderot répond à ces pro­po­si­tions, en inter­ro­geant son propre quo­ti­dien. Différences d’âge, expé­rien­ces de vie per­son­nel­les carac­té­ri­sent cette double confron­ta­tion au corps, à l’enfer­me­ment, à l’iden­tité, à l’his­toire indi­vi­duelle et col­lec­tive.

    Téléchargez le com­mu­ni­qué de presse

    Ce work­shop a été orga­nisé dans le cadre des Ateliers Lettres pour l’oral et l’écrit (ALOÉ) de l’UFR Lettres, Arts, Cinéma et de la Section des Étudiants Empêchés de l’uni­ver­sité Paris Diderot-Paris 7. Il a été pro­duit grâce au sou­tien du Centre d’Études et de Recherches Interdisciplinaires en Lettres Arts Cinéma (CERILAC) de l’uni­ver­sité Paris Diderot-Paris 7, du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation des Yvelines, de la maison cen­trale de Poissy, de Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che, de la Fondation Daniel et Nina Carasso et de la Région Ile-de-France, dans le cadre du dis­po­si­tif FoRTE. A cette occa­sion, un pro­gramme d’inter­ven­tions et de recher­che a été déve­loppé à la maison cen­trale de Poissy et à l’uni­ver­sité Paris Diderot-Paris 7, en par­te­na­riat avec l’Inrap – Centre Ile-de-France. Olivier Royer-Perez, archéo­lo­gue, a enca­dré les séan­ces de tra­vail entre sep­tem­bre 2017 et avril 2018.

    Les par­ti­ci­pants du work­shop :
    La Section des Étudiants Empêchés de la maison cen­trale de Poissy a tra­vaillé avec les élèves de la Licence de Lettres de l’uni­ver­sité Paris Diderot-Paris 7 : Laurent Rey, Manon Halablian, Raphaël Blanco, Adèle Rosenstiehl, Paul Lanotte, Aurélie Veleat, Cléophas Braun, Fanta Ngo Biyong, Lili Ferrando Y Puig, Julie Malfait, Sarah Mesri, Liris Sayo, Caroline Naraghi.
    À la demande de l’admi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire, la par­ti­ci­pa­tion des per­son­nes déte­nues au work­shop reste ano­nyme.

    À propos de Julie Ramage

    Julie Ramage (1987, France) tra­vaille majo­ri­tai­re­ment sur les lieux « hété­ro­to­pi­ques » que sont les mai­sons de repos, les cli­ni­ques psy­chia­tri­ques et les pri­sons, « lieux hors de tous les lieux, bien que pour­tant ils soient effec­ti­ve­ment loca­li­sa­bles » (Michel Foucault). Le tra­vail de Julie Ramage explore les rela­tions com­plexes se tis­sant entre l’homme et le lieu qu’il occupe en pro­po­sant des for­mats alter­na­tifs au repor­tage : micro-éditions, ins­tal­la­tions sono­res ou vidéo. Les pièces créées font appel à l’his­toire sociale et tech­ni­que de la pho­to­gra­phie et des médias, mais aussi aux scien­ces humai­nes et à l’écriture.

    Initialement formée en lit­té­ra­ture et arts à l’uni­ver­sité Paris 7, elle apprend la pho­to­gra­phie au Smith College de Northampton (USA) et se spé­cia­lise dans les tech­ni­ques du XIXe siècle (daguer­réo­type, col­lo­dion humide) au Center for Alternative Photography de New York. Elle com­mence à col­la­bo­rer avec Bétonsalon-centre d’art et de recher­che en 2013. En 2014, elle est sélec­tion­née pour le pro­gramme Nearch-Art et archéo­lo­gie et accueillie en rési­dence pen­dant un an et demi au CENTQUATRE à Paris, en binôme avec l’archéo­lo­gue Olivier Royer-Pérez. Son tra­vail a été pré­senté en France (CENTQUATRE, Le Cube, Maison Européenne de la pho­to­gra­phie...), aux États-Unis, en Argentine et en Espagne. Elle est sou­te­nue par la Région Ile-de-France, à tra­vers le dis­po­si­tif FORTE.

    En paral­lèle de ses pro­jets artis­ti­ques, elle pour­suit une thèse de doc­to­rat sur les liens exis­tant entre les des­sins réa­li­sés par Antonin Artaud pen­dant son inter­ne­ment au cours de la Seconde Guerre Mondiale, l’ico­no­gra­phie du conflit, et la mili­ta­ri­sa­tion de la psy­chia­trie entre 1918 et 1945.

    • info document (PDF - 15.9 Mo)

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