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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Jean-Charles de Quillacq : Ma système reproductive
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    ÉVÉNEMENTS PASSÉS


    SAMEDI 6 JUILLET 2019

    Conversation entre Jean-Charles de Quillacq et Marie Canet

    Ce samedi 6 juillet, l’artiste Jean-Charles de Quillacq et l’his­to­rienne de l’art Marie Canet se retrou­ve­ront à Bétonsalon, au milieu des œuvres de Ma sys­tème repro­duc­tive, et les pren­dront comme points de départ à leur conver­sa­tion.

    Les va-et-vient induits par les œuvres de l’expo­si­tion trou­ve­ront un écho et une suite dans les échanges entre artiste et cri­ti­que. Ensemble ils par­le­ront de corps, de désirs et de flui­des, de conta­mi­na­tion et de cir­cuits, d’ins­pi­ra­tions au tra­vail et de tra­vail sous influence.

    La conver­sa­tion sera pré­cé­dée d’une visite guidée pour celles et ceux qui n’auraient pas encore vu l’expo­si­tion et suivie d’un pot de l’amitié offert par Bétonsalon.

    Cette conver­sa­tion, intime et publi­que, est libre et ouverte à tou.te.s.

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    PROGRAMME

    14H - 14H30
    Visite guidée de l’expo­si­tion

    14H30 - 16H
    Discussion, suivie d’un temps d’échange avec le pubic

    16H -16H30
    Pot de l’amitié en pré­sence de Jean-Charles de Quillacq et Marie Canet

    16H30-18H30
    Bétonsalon sera le point d’arri­vée de la ran­don­née urbaine à tra­vers Vitry, Ivry et Paris. Les mar­cheurs seront invi­tés à décou­vrir l’expo­si­tion actuelle et pour­ront béné­fi­cier d’une visite guidée.

    La ran­don­née est orga­ni­sée par le Comité Départemental du Tourisme du Val-de-Marne, enca­drée par le Comité Départemental de Randonnée Pédestre du Val-de-Marne. En par­te­na­riat avec EPA Orsa, le Kilowatt, le Crapo, Gare au Théâtre, le Soft, le Conseil d’Architecture et d’Urbanisme et de l’Environnement du Val-de-Marne et Bétonsalon.
    Plus d’infor­ma­tions

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    Marie Canet est com­mis­saire d’expo­si­tion indé­pen­dante, his­to­rienne de l’art et pro­fes­seure d’esthé­ti­que à l’École des beaux-arts de Lyon. Elle a col­la­boré avec des ins­ti­tu­tions telles que le Centre Pompidou, la South London Gallery et la Tate Modern à Londres. Elle est l’autrice de Speech Act, Identité, Globalisation (2018, Shelter Press), Posture et talons hauts (2011, Les pres­ses du réel / Toasting Agency / Strenberg Press), Bruno Pélassy, HIV+Cinema (2015, Dilecta), Palestine, Prénom Charlemagne (2017, Les pres­ses du réel).
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    Jean-Charles de Quillacq a étudié l’art à l’école des beaux-arts de Lyon et à la Weißensee Kunsthochschule de Berlin. Il déve­loppe des ensem­bles de sculp­tu­res, à la fois concep­tuels et féti­chis­tes, qu’il montre, le plus sou­vent, en invi­tant d’autres per­son­nes à pren­dre en charge avec lui leur expo­si­tion. Il rend ainsi ces volon­tai­res, com­pli­ces de son tra­vail, tout en accep­tant une cer­taine perte de contrôle sur les dévia­tions poten­tiel­les que cette ouver­ture engen­dre. Jusqu’au 13 juillet 2019, il pré­sente Ma sys­tème repro­duc­tive, sa pre­mière expo­si­tion per­son­nelle à Bétonsalon.


    SAMEDI 15 JUIN 2019, 12H-16H30

    Un dis­cret bijou : Journée de res­ti­tu­tion des ate­liers Orange Rouge.

    Un dis­cret bijou est le titre de la saison 2018 - 2019 d’Orange Rouge orga­ni­sée et ima­gi­née par Corinne Digard et Marion Vasseur Raluy accom­pa­gnée par l’ensem­ble de l’équipe d’Orange Rouge.

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    Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che accueille le pre­mier volet de la saison 2018 - 2019 de l’asso­cia­tion Orange Rouge.

    Pendant une jour­née, nous vous invi­tons pour un temps de res­ti­tu­tion et de célé­bra­tion - de manière par­cel­laire et vivante — des ate­liers menés en 2018 — 2019 par les vingt artis­tes et les ado­les­cent·e·s des col­lè­ges de Seine Saint-Denis, de Paris et de Seine-et-Marne. Discussions et déjeu­ner, lan­ce­ment de la publi­ca­tion, per­for­mance et pod­cast ryth­me­ront la jour­née afin d’appro­fon­dir les ques­tions autours des enjeux péda­go­gi­ques et artis­ti­ques du projet.

    À tra­vers l’invi­ta­tion d’ensei­gnant·e·s et d’artis­tes, sous la forme de dis­cus­sion, nous cher­che­rons à répon­dre aux ques­tions sui­van­tes : quels sont actuel­le­ment les enjeux péda­go­gi­ques et les enjeux artis­ti­ques d’un projet tel qu’Orange Rouge ? Comment faire émerger des formes et des pro­duc­tions artis­ti­ques col­lec­ti­ves ? Comment ne pas réduire l’artiste à un·e ani­ma­teur·­trice social·e ? Quels sont les liens exis­tants entre pré­ca­rité des artis­tes et pré­ca­rité dans l’éducation natio­nale ? Quelles sont les péda­go­gies alter­na­ti­ves ima­gi­nées et mises en place par les ensei­gnant·e·s au sein des ULIS (Unité loca­li­sée pour l’inclu­sion sco­laire) ?

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    PROGRAMME DE LA JOURNÉE

    12h - 14h
    Lancement de la publi­ca­tion conçue et réa­li­sée par Martha Salimbeni
    Déjeuner par­tagé autour des ins­tal­la­tions des ado­les­cent·e·s du col­lège Pierre Mendès France à Paris et de l’artiste Grichka Commaret, et des ado­les­cent·e·s du col­lège Colonel Fabien à Montreuil et de l’artiste Raphaël Serre

    14h - 14h45
    Discussion entre Guillaume Maraud et Charlotte Veglia, ensei­gnante en Ulis au col­lège Beau Soleil à Chelles

    14h45 - 15h
    Écoute du pod­cast des ado­les­cent·e·s du col­lège Léonard de Vinci à Saint-Thibaut-des-Vignes et d’Hélène Carbonnel

    15h - 15h45
    Discussion entre François Bertho, ensei­gnant en Ulis au col­lège Françoise Dolto à Paris, Corinne Digard et Marion Vasseur Raluy, sur le tra­vail mené avec les ado­les­cent·e·s et Kim Farkas

    16h - 16h15
    Intervention per­for­mance de Matthieu Blond, annonce de son ate­lier avec les ado­les­cent·e·s du col­lège République à Bobigny.

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    AVEC LA PARTICIPATION DES ADOLESCENT·E·S DES COLLÈGES :
    Alain Fournier (Paris 11e), Beau Soleil (Chelles), Claude Debussy (Aulnay-sous-Bois), Colonel Fabien (Montreuil), Dora Maar (Saint-Denis), Françoise Dolto (Paris 20e), Georges Politzer (La Courneuve), Gustave Flaubert (Paris 13e), Jean Wiener (Champs-sur-Marne), La Mare aux Champs (Vaux-le-Pénil), La Vallée (Avon), Le Grand Parc (Cesson), Léonard de Vinci (Saint-Thibault-des-Vignes), Louis Brailles (Esbly), Paul Painlevé (Sevran), Pierre Mendès France (Paris 20e), René Descartes (Tremblay-en-France) et République (Bobigny). Ainsi que ceux de l’IME Les Moulins Gémeaux à Saint-Denis.
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    ARTISTES INVITÉ·E·S DE LA SAISON 2018 - 2019
    Théodora Barat, Julie Beaufils, Cécile Bouffard, Matthieu Blond, Corentin Canesson, Hélène Carbonnel, Grichka Commaret, Lauren Coullard, Morgan Courtois, Kim Farkas, Adrien Genty, Josquin Gouilly Frossard, Christophe Herreros, Gaëlle Leenhardt, Guillaume Maraud, Nicolas Momein, Camille Rosa, Liv Schulman, Raphaëlle Serre et Clara Stengel.

    JEUDI 09 MAI 2019, 19H30-21H30

    crédit image : Sans titre (por­trait de Bienvenu Nanga, Mega Mingiedi et Eléonore Hellio, Kinshasa 2013) © Sean Hart

    Séminaire : Les arts en Afrique et dans ses dia­spo­ras : pra­ti­ques, savoirs, mobi­li­tés

    Le sémi­naire pro­pose de réflé­chir aux rôles moteurs des formes, des pra­ti­ques et des savoirs artis­ti­ques dans l’élaboration et dans la cir­cu­la­tion de struc­tu­res, mou­ve­ments, idéo­lo­gies et ima­gi­nai­res poli­ti­ques sur le conti­nent afri­cain et dans ses dia­spo­ras. Nos tra­vaux, dans ce cadre, por­te­ront sur les arts visuels et per­for­ma­tifs au sens large du terme (danse, théâ­tre, arts plas­ti­ques, pho­to­gra­phie, cinéma, musi­que, lit­té­ra­ture, arts numé­ri­ques...) et s’ins­cri­ront dans une démar­che à la fois his­to­rienne, cri­ti­que et trans­dis­ci­pli­naire.

    Anthropologie, cultu­res visuel­les et maté­riel­les, his­toire, études cura­to­ria­les, his­toire de l’art, études colo­nia­les, post­co­lo­nia­les, déco­lo­nia­les et dia­spo­ri­ques, scien­ces poli­ti­ques... se côtoie­ront et se ques­tion­ne­ront mutuel­le­ment. Les séan­ces s’arti­cu­le­ront autour de pré­sen­ta­tions de cher­cheur·­se·s et/ou de créa­teur·­tri­ce·s/pra­ti­cien·­ne·s, que ce soient des artis­tes, des acteur·­tri­ce·s cultu­rel·­le·s ou des acti­vis­tes. Divers et reflé­tant une large palette de points de vue, les tra­vaux et les appro­ches pré­sen­tés auront en commun de pren­dre acte du fait que tra­vailler (sur) les inter­sec­tions entre art(s) et poli­ti­que(s) sup­pose un enga­ge­ment au fon­de­ment duquel la réflexion et la théo­ri­sa­tion sont de mise.
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    Cycle 2018-2019 : Futurs des Afriques et de leurs dia­spo­ras
    Futur ou, mieux, futurs. Futurs de villes, d’écologies, de cons­truc­tions des genres ; futurs des tech­ni­ques et des scien­ces ; de la vio­lence – poli­ti­que, économique, sociale ; de l’espoir ; des notions mêmes de futur... Penser, dire, donner corps à ces futurs et à d’autres, connexes, depuis les Afriques et leurs dia­spo­ras : telles sont les tâches, cri­ti­ques, que se fixent à tra­vers leurs pra­ti­ques et leur réflexions les plas­ti­cien·­ne·s, cinéas­tes, per­for­meur·e·s et écrivain·e·s, les phi­lo­so­phes et cher­cheur·­se·s, les com­mis­sai­res et acti­vis­tes cultu­rel·­le·s qui inter­vien­dront dans le sémi­naire en 2018-2019. Engagées, indo­ci­les, voire radi­ca­les, les pro­po­si­tions qu’elles·ils déve­lop­pent met­tent à mal a prio­ris et doxas.

    SÉMINAIRE EHESS ORGANISÉ PAR :
    Anne Doquet, Christine Douxami, Sarah Fila-Bakabadio, Eric Jolly,
    Dominique Malaquais.

    INTERVENANTES : Katja Gentric, Annael Le Poullennec

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    Katja Gentric & Annael Le Poullennec
    Titre : « ... quand sou­dain le futur fit irrup­tion : déca­la­ges et coïn­ci­den­ces dans l’art et le cinéma sud-afri­cain d’aujourd’hui. »
    Pourquoi parler d’art pour parler de futur ?
    Vivre au pré­sent est, en soi, vivre au bord du moment de bas­cule vers le futur. De plus, dans un pays avec un passé conflic­tuel et vio­lent comme celui de l’Afrique du Sud, celui-ci resur­git sous des formes inat­ten­dues et détour­nées. La société doit pour­tant y faire face pour parler d’avenir. Le passé et le futur parais­sent alors sous forme d’images et d’effets de glis­se­ment qui aident à com­pren­dre le pré­sent, et vice-versa.
    Sous le signe de cette para­doxale simul­ta­néité et de ces tem­po­ra­li­tés réci­pro­ques, le pré­sent devient un point d’inter­sec­tion, un lieu pos­si­ble de coïn­ci­den­ces ou de caram­bo­la­ges, entre passés et futurs, atten­tes et espoirs – espoirs en attente ? – anti­ci­pa­tions retar­dées ? Le report cons­tant du rêve promis après l’apar­theid amène peut-être ce retard, ce délai, cette nos­tal­gie per­pé­tuelle d’un avenir radieux tou­jours repoussé, où la réso­lu­tion (la révo­lu­tion ?) reste à venir. Inversement, le contexte sud-afri­cain est celui d’une cons­cience aigüe de la pos­si­bi­lité d’un cha­vi­re­ment radi­cal, ame­nant redé­fi­ni­tion et re-nar­ra­tion natio­nale, met­tant à dis­tance les récits de pro­pa­gande, puisqu’un tel cha­vi­re­ment s’est déjà pro­duit. Cette moda­lité de cons­cience amène un sens aigu du fic­tion­nel, du poten­tiel, c’est à dire du pou­voir régé­né­ra­teur de la nar­ra­tion, de la réi­ma­gi­na­tion.
    Incidemment, le fic­tion­nel fait partie inté­grante de toute pra­ti­que artis­ti­que. Dans les arts, ces déca­la­ges tem­po­rels sont per­son­ni­fiés par celui qui ne se trouve pas « à sa place » : l’alien, le colon, l’expa­trié, le migrant, le rêveur, le dis­trait, le time-tra­vel­ler. A partir de quel­ques exem­ples concrets rele­vés dans l’art et le cinéma contem­po­rains nous poin­tons déca­la­ges, coïn­ci­den­ces et moments de bas­cule. Du dic­tion­naire aux mul­ti­ples tem­po­ra­li­tés Not no Place au film District 9 (Neill Blomkamp), en pas­sant par les inter­ven­tions du col­lec­tif Center for Historical Reenactments, nous cher­chons les moments où l’inat­tendu vient briser le cours prévu des choses, les malen­ten­dus – et les idées pré­conçues, par­fois avec un rire de sur­prise.

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    Annael Le Poullennec, cher­cheuse affi­liée à l’Institut des mondes afri­cains (EHESS-EPHE-CNRS-IRD-Paris 1 Sorbonne-Aix Marseille Universités), est spé­cia­liste du cinéma sud-afri­cain. Ancienne élève de l’École nor­male supé­rieure de Cachan, elle a obtenu son agré­ga­tion d’anglais en 2007 et sou­tenu une thèse de doc­to­rat en études anglo­pho­nes à Aix-Marseille Universités en 2013. Au croi­se­ment de l’Histoire du cinéma, de l’ana­lyse fil­mi­que et des cultu­ral stu­dies, celle-ci inter­ro­geait l’exis­tence d’un espace post-apar­theid ciné­ma­to­gra­phi­que dans les longs-métra­ges de fic­tion sud-afri­cains des années 2000, et les moda­li­tés esthé­ti­ques et nar­ra­ti­ves de sa repré­sen­ta­tion. Depuis 2014, Annael Le Poullennec se par­tage entre la coor­di­na­tion de pro­jets de dif­fu­sion de la recher­che (in situ et numé­ri­ques) et ses tra­vaux de recher­che, qui por­tent à ce jour sur les rap­ports entre espace(s), iden­tité(s) et mémoire(s) dans la créa­tion contem­po­raine en Afrique du Sud, par­ti­cu­liè­re­ment dans le cinéma de fic­tion, docu­men­taire ou expé­ri­men­tal.
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    Artiste et his­to­rienne de l’art, Katja Gentric a été formée en Afrique du Sud et en France. Titulaire d’un D.N.S.E.P de l’ENSA Dijon et d’une thèse de doc­to­rat de l’Université de Bourgogne, elle est actuel­le­ment post-doc­to­rante au dépar­te­ment « Art History and Image Studies » de l’University of the Free State, Afrique du Sud et Chercheur asso­cié au Centre Georges Chevrier, Dijon.

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