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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • L’Académie de Bétonsalon
  • Travaux pratiques. Bouches à oreilles, performance sonore collective avec Anna Holveck
  • Atelier transdisciplinaire. L’Université vivante & autonome #2
  • Travaux pratiques. The Book Club, version élargie
  • Travaux pratiques. HYPHEN#1 - Le refus (Économies féministes en milieu carcéral)
  • Travaux pratiques. La Facultad
  • Travaux pratiques. Ate­liers per­for­ma­tifs et sonores en ligne avec Anna Holveck
  • Séminaires. RAW Académie et DUUU* radio
  • Travaux pratiques. « Nous irons nous promener la nuit »
  • Travaux pratiques. Les surplus avec Ève Chabanon
  • Atelier transdisciplinaire. L’Université vivante & autonome #1
  • Travaux pratiques. Exposition Vie.2
  • Les surplus avec Ève Chabanon

    Dans le cadre de l’Académie de Bétonsalon 2020, le centre d’art et de recher­che déve­loppe un pro­gramme arbo­res­cent des­tiné à dif­fé­ren­tes uni­ver­si­tés du 13ème arron­dis­se­ment de Paris, quar­tier dyna­mi­que et étudiant.

    Les étudiantes de l’Inalco ont col­la­boré avec l’artiste Ève Chabanon sur l’élaboration d’objets de média­tion autour de l’expo­si­tion Le sur­plus.
    Sur six séan­ces en pré­sen­tiel et un tra­vail rigou­reux à dis­tance contraint par la période de confi­ne­ment et la crise sani­taire de la Covid-19, les étudiantes du par­cours Communication et for­ma­tions inter­cultu­rel­les de la licence LLCER de l’Inalco, ont su brillam­ment trans­for­mer leurs pro­jets afin d’en pro­po­ser des ver­sions numé­ri­ques et mises en ligne sur le site de Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che.

    Découvrir les quatre pro­jets :

    « Art en exil », une pla­te­forme péda­go­gi­que
    « Zéro pointé », la revue
    Cartographie des tech­ni­ques de pote­rie arti­sa­nale à tra­vers le monde
    « Mains »

    Les ques­tions d’éthique et de posi­tion­ne­ment vis­-à­-vis de l’Autre dans les scien­ces de l’infor­ma­tion et de la com­mu­ni­ca­tion sont des ques­tions clefs : com­ment éviter les écueils de l’exo­ti­sa­tion, du misé­ra­bi­lisme et de l’appro­pria­tion cultu­relle lors­que l’on tra­vaille avec des per­son­nes en situa­tion d’exil ?
    De quel­les maniè­res rendre la média­tion aussi vivante que le tra­vail de longue haleine mené par Ève Chabanon et ses col­la­bo­ra­teur.trice.s ; Yara Al Najem, Abou Dubaev, Olivier Iturerere, Nassima Shavaeva, Aram Ikram Tastekin, Abdulmajeed Haydar, les équipes et les élèves du Lycée Julie-Victoire Daubié à Argenteuil ?
    Comment témoi­gner d’un espace-temps, embar­quer les visi­teur.se.s dans ce projet humain avant tout ?

    Les étudiantes ont pu pro­fi­ter de l’expé­rience de l’artiste ainsi que de ses conseils, d’un suivi de projet sur mesure, groupe par groupe, du centre d’art afin d’en mener à bien les aspects logis­ti­ques et admi­nis­tra­tifs, d’inter­ven­tions théo­ri­ques pas­sion­nan­tes et de for­ma­tion sur les outils de ges­tion de projet.

    Équipe :

    Artiste invi­tée : Ève Chabanon

    Élaboration et coor­di­na­tion de projet : Nöemie Desseaux, Adrien Lecerf et Fanny Spano

    Chercheuse inter­ve­nante : Jöelle Le Marec

    Professeure-cher­cheuse : Eva Sandri

    Étudiantes : Imène Benmansour, Mélissa Bignon, Camille Bonsergent, Sule Cifti, Lucie Clavier-Chretien, Louise Courjault, Denise Di Gennaro, Rajaa Elmanaa, Anouk François, Clélia Frouté, Kimberley Garnier, Pénélope Girard, Anne-Laurence Hamer, Joséphine Lemercier, Lauriane Limonet, Sriyaphone Manivong, Amina Mansouri, Pauline Naillon, Korridwenn Ogier, Hanna Pasquier, Célia Pondi, Marine Sadikhossen, Hana Zouari, Pauline Ginisty, Aysha Zamuel.

    Soutenu et financé par la Fondation Daniel et Nina Carasso.


    « Art en exil », une plateforme pédagogique

    « L’art est un effort pour créer, à côté du monde réel, un monde plus humain. » André Maurois.

    L’art en exil peut être com­pris en plu­sieurs sens : ceux que nous retien­drons sont sous une appro­che méta­pho­ri­que, et sous une autre, ins­crite dans une époque et géo­gra­phi­que­ment. L’époque est évocatrice d’événements cultu­rels, socié­taux, sociaux et, par consé­quent, poli­ti­ques.

    Aujourd’hui, l’Europe assiste sur son ter­ri­toire au plus grand mou­ve­ment de popu­la­tion de ces soixante-dix der­niè­res années. Selon l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), pour l’année 2019, envi­ron 132 700 deman­des d’asile ont été intro­dui­tes, soit une hausse de plus de 7 % par rap­port à 2018. Parmi ces per­son­nes se trou­vent des artis­tes contraints de fuir leurs pays. À tra­vers les voix de ces artis­tes, les cultu­res des pays en péril peu­vent conti­nuer à se per­pé­tuer. Voilà pour­quoi il est impor­tant que les artis­tes puis­sent conti­nuer à exer­cer leur art.

    Cependant, depuis les années 1980, le nombre d’artis­tes a triplé en France, les emplois pro­po­sés ont quant à eux pro­gressé moins vite. Résultat : les artis­tes gagnent de moins en moins d’argent et sont de plus en plus pré­cai­res. Cette situa­tion de pré­ca­rité est d’autant plus exa­cer­bée lorsqu’on est exilé.

    Mais l’exil pos­sède également une force d’évocation méta­pho­ri­que, liée, pour Sarah Sakji, au sen­ti­ment d’exclu­sion, de rup­ture ou de dis­tan­cia­tion. S’exiler, c’est par­fois l’oppor­tu­nité de « penser ailleurs », comme le disait Montaigne. Cela lui évoque l’artiste qui emprunte les che­mins de tra­verse et qui favo­rise l’errance comme pro­ces­sus. L’art est évasion en soi, c’est de l’errance qu’émergent les idées, les expé­rien­ces, les sur­pri­ses, les décou­ver­tes. C’est lors­que l’on n’est pas tota­le­ment à sa place que l’on a une pensée désha­bi­tuée sur le monde. (cf L’artiste en exil, pro­je­tar­te­nexil.com)

    Le projet Art en exil a pris forme dans le cadre d’un projet aca­dé­mi­que, en col­la­bo­ra­tion entre la classe de Communication et Formation inter­cultu­rel­les L3 2019-2020 de l’INALCO et Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che. C’est dans le contexte de l’expo­si­tion Le sur­plus d’Ève Chabanon que cer­tai­nes élèves ont été ins­pi­rées par le par­cours artis­ti­que et col­la­bo­ra­tif de l’artiste, et ont décidé de déve­lop­per un événement qui met­trait l’accent sur l’art en exil et sur ce prin­cipe de col­la­bo­ra­tion.

    Afin de nour­rir cet événement, les élèves ont fait appel à dif­fé­rents artis­tes et à la classe d’art plas­ti­ques du lycée Colbert, enca­drée par la pro­fes­seure Luce Mongo Mboussa.

    L’événement devait pro­po­ser dif­fé­rents ate­liers et des tables rondes des­ti­nés à la classe, afin de per­met­tre aux élèves de déve­lop­per leur esprit cri­ti­que et artis­ti­que, ainsi que d’élargir leurs hori­zons.

    La crise sani­taire du Coronavirus ayant cham­boulé les plans, le projet d’événement s’est adapté, et s’est trans­formé en plate-forme à objec­tif péda­go­gi­que, dans laquelle les artis­tes col­la­bo­ra­teurs et d’autres élèves de la classe de CFI L3 pro­po­sent des conte­nus à des­ti­na­tion de la classe d’arts plas­ti­ques du lycée Colbert, mais aussi à toute per­sonne sen­si­ble à cette appro­che.

    Cette plate-forme ser­vira d’outil pour Luce Mongo Mboussa dans le cadre de son cours, et per­met­tra également de faire le lien entre sa classe et les artis­tes. La plate-forme aura pour fina­lité d’expo­ser les pro­duc­tions des élèves qu’ils auront créées avec l’aide des conte­nus, et en s’ins­pi­rant du thème du projet, ainsi que de pro­mou­voir des artis­tes et arti­sans.

    Cliquez ici pour accé­der à la pla­te­forme Art en exil

    Pensé et réa­lisé par : Clélia Frouté , étudiante à l’INALCO, coor­di­na­trice du projet, pros­pec­tion, rédac­tion et suivi des col­la­bo­ra­tions ; Amina Mansouri , étudiante à l’INALCO, res­pon­sa­ble com­mu­ni­ca­tion interne, externe, rédac­tion, res­pon­sa­ble Community Management ; Sule Cifti , étudiante à l’INALCO, créa­tion gra­phi­que et co-res­pon­sa­ble table ronde ; Rajaa Elmanaa
    Étudiante à l’INALCO, réfé­rente admi­nis­tra­tive et assis­tante com­mu­ni­ca­tion interne ; Imène Benmansour, étudiante à l’INALCO, res­pon­sa­ble du budget, mise en ligne et co-res­pon­sa­ble table ronde (ini­tia­le­ment prévue pour l’événement) ; Hana Zouari, étudiante à l’INALCO, co-res­pon­sa­ble table ronde (ini­tia­le­ment prévue pour l’événement), mise en ligne.

    Remerciements à : Eva Sandri, pour nous avoir fait confiance et donné l’oppor­tu­nité de réa­li­ser ce projet par­te­naire, et pour nous avoir conseillées, Ève Chabanon, pour nous avoir ins­pi­rées, Fanny Spano, pour son accom­pa­gne­ment dans la mise en place du projet, et Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, pour nous avoir fait confiance et pour nous avoir sou­te­nues dans la mise en place de ce projet, Luce Mongo Mboussa, pour son inté­rêt et pour sa moti­va­tion dans le but de réa­li­ser un projet aux objec­tifs com­muns, Guillaume de la Chapelle, Muhammad Hirzalla, Sarah Sakji, Mojtaba Ahmadi, Moggan, Alice Amoroso et à tous ces artis­tes cités dans nos réseaux grâce aux­quels notre projet pos­sède toute sa sub­stance, ainsi qu’aux autres élèves de la classe de CFI L3 2019-2020 pour leurs conte­nus et pro­duc­tions.


    « Zéro pointé », la revue

    Zéro pointé est une revue sur l’art contem­po­rain écrite par un groupe de sept étudiantes en com­mu­ni­ca­tion et for­ma­tion inter­cultu­relle à l’INALCO. L’objec­tif pre­mier est de rendre le plus acces­si­ble pos­si­ble cette période artis­ti­que et d’en déga­ger une meilleure com­pré­hen­sion pour un public non-initié ou peu connais­seur en la matière. Cette revue est un peu le par­cours ini­tia­ti­que de ce groupe d’étudiantes qui nous font part de leurs ques­tion­ne­ments sur l’art contem­po­rain et sur l’expo­si­tion d’Ève Chabanon, ainsi que les résul­tats des recher­ches qui ont été menées. Au fur et à mesure de la lec­ture des arti­cles, on peut trou­ver des éléments de répon­ses sur dif­fé­rents sujets et pro­blé­ma­ti­ques pro­pres à l’art contem­po­rain, actua­lité artis­ti­que en plein essor.

    Cliquez ici pour décou­vrir la revue Zéro pointé

    Pensé et réa­lisé par Hanna Pasquier, Célia Pondi, Joséphine Lemercier, Louise Courjault, Lauriane Limonet, Denise Di Gennaro & Sriyaphone Manivong.


    Cartographie des techniques de poterie artisanale à travers le monde

    Alors que la pote­rie est un art répandu dans le monde entier, il existe au sein de ce savoir-faire ances­tral des par­ti­cu­la­ri­tés et des métho­des très diver­ses encore bien méconnues du grand public. Dans ce dos­sier, nous essayons de mettre en lumière quel­ques unes d’entre elles qui se sont déve­lop­pées dans dif­fé­ren­tes régions du monde telles que l’Asie, l’Amérique, l’Afrique et l’Europe. Que ce soit les tech­ni­ques de mode­lage et de pein­ture ou encore la cuis­son des pièces, chaque arti­san agit étape par étape selon des pro­cé­dés qui lui sont trans­mis, et ce depuis des géné­ra­tions. Les cou­leurs, les outils, les maté­riaux extraits du sol dont bien évidemment l’argile...tous ces éléments essen­tiels varient en fonc­tion du contexte cli­ma­ti­que, géo­gra­phi­que et cultu­rel de chaque pays. Au tra­vers des dif­fé­ren­tes tech­ni­ques que nous pré­sen­tons se révè­lent des riches­ses his­to­ri­ques et cultu­rel­les jusque là non soup­çon­nées ou par­fois oubliées, issues de savoir-faires par­ti­cu­liers aux simi­li­tu­des curieu­ses. Quelles sont ces tech­ni­ques spé­ci­fi­ques que l’on peut iden­ti­fier et com­ment les dis­tin­guer de celles que l’on peut retrou­ver dans d’autres aires cultu­rel­les éloignées ?

    Dans le cadre de notre tra­vail avec Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, nous avons ainsi décidé de nous inté­res­ser plus par­ti­cu­liè­re­ment à cet art, et avons cher­ché à pré­sen­ter de manière concise et simple diver­ses tech­ni­ques de pote­rie qui plai­ront tout autant aux ama­teurs qu’aux pro­fes­sion­nels.

    Cliquez ici pour décou­vrir les tech­ni­ques et leurs spé­ci­fi­ci­tés

    Pensé et réa­lisé par Pauline Ginisty, Korridwenn Ogier et Marine Sadikhossen.


    « Mains »

    Le film Mains pro­pose de mon­trer le pro­ces­sus de créa­tion des mains pré­sen­tées dans l’expo­si­tion Le sur­plus d’Ève Chabanon. Ce court-métrage se foca­lise sur la pro­duc­tion à pro­pre­ment parler de la main. L’artiste se trouve dans le lieu d’expo­si­tion, à Bétonsalon – Centre de recher­che. Installée sim­ple­ment, elle réa­lise rapi­de­ment son œuvre : une main. Elle pro­cède ainsi pour toutes celles qui sont dis­sé­mi­nées dans la salle d’expo­si­tion au côté des tasses en céra­mi­que, ima­gi­nées par l’artiste. Les mou­ve­ments sont rapi­des et concis, mais de ces œuvres, appa­rait chaque fois, une œuvre unique. Jamais une ne se res­sem­ble. Les mains nais­sent de petits rou­leaux de terre dou­ce­ment roulés sous la paume de l’artiste. Elle mani­pule, divise, façonne puis lisse la terre. Petit à petit, les mains d’Ève rou­gis­sent au contact de la terre rouge. Les mains pren­dront une teinte plus foncée en séchant. Elle humi­di­fie ses doigts dans le pot de céra­mi­que, et déli­ca­te­ment donne forme à son œuvre. Dix minu­tes s’écoulent. Le pro­duit est fini. Ève Chabanon l’adosse à un sup­port. La main s’incurve. Celle-ci aura la paume retrous­sée. Sa forme se pré­cise et s’affirme durant le séchage. Quelques heures suf­fi­sent. La main est ter­mi­née.

    Pensé et réa­lisé par Mélissa Bignon, Anouk François & Pauline Naillon pour Apomé Production.

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