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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Marguerite Duras et la télévision
  • Images
  • Marguerite Duras et la télévision

    9 février - 20 février 2010
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    Vue de l’exposition « Marguerite Duras et la télévision », Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2010.

    Exposition conçue par les étudiants dans le cadre du cours inti­tulé « texte et image » de Valérie Alias, ensei­gnante en troi­sième année du cursus ‘Lettres Modernes’ de l’Université Paris Diderot – Paris 7.

    Vernissage : 9 février 2010

    Qu’a fait la télé­vi­sion de Marguerite Duras ? La ques­tion du rap­port d’un écrivain à la télé­vi­sion se pose d’emblée et tra­di­tion­nel­le­ment sous cette forme : on invite un auteur, on l’inter­roge, on le soumet aux stra­té­gies ins­ti­tu­tion­nel­les du pla­teau d’écrivain. Elle est d’autant plus per­ti­nente quand, à partir de L’Amant en 1984, Duras pré­sente tous les attraits média­ti­ques : prix Goncourt, succès public, confi­den­ces auto­bio­gra­phi­ques au contenu scan­da­leux, exo­ti­que et roman­ti­que. Duras, auteur à succès, devient un auteur télé­vi­suel, sol­li­cité par­tout, auto­risé à parler de tout, un auteur dont on reconnaît entre tous l’image, la voix, le ton. Mais si, pré­ci­sé­ment, le cas par­ti­cu­lier de l’iden­tité télé­vi­suelle de Duras est si déter­miné, c’est que l’adap­ta­tion a été réci­pro­que : elle semble résul­ter aussi bien de ce que Duras, pro­gres­si­ve­ment et avec de plus en plus de maî­trise, a fait de la télé­vi­sion.

    L’expo­si­tion pré­sen­tée à Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, pré­pa­rée par des étudiants de let­tres moder­nes de Paris Diderot – Paris 7, revient sur le par­cours télé­vi­suel de Duras en mon­trant com­bien il a été celui d’une conquête de liberté et de maî­trise vis-à-vis de l’image, cohé­rent avec le par­cours de l’œuvre entière, et impo­sant peu à peu à la télé­vi­sion un style, une scé­no­gra­phie, un rythme par­ti­cu­liers. Les extraits vidéo des inter­ven­tions télé­vi­suel­les de Duras ont été choi­sis dans les archi­ves de l’Ina et sont pré­sen­tés en regard d’une sélec­tion de textes de Duras. Ils s’atta­chent à mettre en valeur la fas­ci­na­tion éprouvée par Duras dès les années 60 à l’égard de la télé­vi­sion (pas­sion pour les faits divers, exer­cice d’un jour­na­lisme « sub­jec­tif », inté­rêt pour le dia­lo­gue jour­na­lis­ti­que) et le relais qu’elle y a trouvé pour ses œuvres roma­nes­ques et théâ­tra­les. Des pla­teaux où Duras s’affirme de plus en plus maî­tresse de l’inter­view, où elle affirme sa capa­cité de scan­dale, aux docu­men­tai­res réa­li­sés par des amis, repro­dui­sant fidè­le­ment l’esthé­ti­que des films de Duras, l’expo­si­tion pré­sente ces appa­ri­tions télé­vi­suel­les comme fai­sant partie inté­grante de l’œuvre. Elles en sont à la fois le com­men­taire, auto­ri­taire, contra­dic­toire, fan­tas­ma­ti­que, la porte d’entrée don­nant sur ses lieux, ses mai­sons et ses per­son­na­ges, la cham­bre d’écho à ses voix. Partant de cette cir­cu­la­tion dans l’œuvre, l’expo­si­tion mêle aux docu­ments des créa­tions ori­gi­na­les, d’étudiants et d’artis­tes, pho­to­gra­phi­ques, musi­ca­les, cho­ré­gra­phi­ques, libre­ment ins­pi­rées de l’uni­vers duras­sien.

    Valérie Alias

    Télécharger le dos­sier de presse de l’expo­si­tion

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    Vue de l’exposition « Marguerite Duras et la télévision », Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2010.

    Dans le cadre de la mani­fes­ta­tion co-orga­ni­sée par l’Ina : Marguerite Duras, en effet
    Trois lieux, trois dates consa­crés à l’écrivain et les médias, du 3 au 23 février 2010

    Le Frac Lorraine, Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, Ciné 104 et l’Ina pré­sen­tent une mani­fes­ta­tion ori­gi­nale sur la place et le rôle de l’écrivain Marguerite Duras, dans les médias. Marguerite Duras a ques­tionné de manière per­ma­nente l’écriture, qu’elle soit tex­tuelle, ciné­ma­to­gra­phi­que ou sonore. Il était donc natu­rel qu’une nou­velle géné­ra­tion s’appro­prie ses pro­po­si­tions artis­ti­ques en livrant sa vision de l’œuvre et de la per­son­na­lité de l’écrivain. C’est pour­quoi, l’Ina a ouvert ses archi­ves à des étudiants en let­tres et beaux arts pour ima­gi­ner des ins­tal­la­tions audio­vi­suel­les et sono­res orga­ni­sées par le Frac Lorraine à Metz et le Centre d’art et de recher­che béton­sa­lon à Paris. Parallèlement, l’œuvre filmée de Marguerite Duras sera pro­po­sée par le Ciné 104 de Pantin avec, pour la pre­mière fois réu­nies, les ver­sions ciné­ma­to­gra­phi­que et radio­pho­ni­que d’India Song.

    • Du 3 au 7 février 2010, le Frac Lorraine à Metz et les étudiants de L’Ecole Supérieure d’Arts de Metz Métropole pré­sen­tent plu­sieurs ins­tal­la­tions sono­res qui offrent des aspects sin­gu­liers de l’uni­vers radio­pho­ni­que « duras­sien ». Entrée libre de 12 h à 19 h.

    • Du 9 au 20 février 2010, le centre d’art et de recher­che béton­sa­lon et les étudiants en Lettres moder­nes de l’uni­ver­sité Paris - Diderot ― Paris 7, orga­ni­sent une expo­si­tion qui inter­prète le par­cours audio­vi­suel de Duras. Entrée libre de 12h à 19h.

    • Du 10 au 23 février 2010 Ciné 104 de Pantin pro­gramme plu­sieurs films réa­li­sés par Marguerite Duras ainsi que la ver­sion sonore d’India Song. Voir les horai­res des salles.

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