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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Karthik Pandian, Confessions
  • Images
  • Poster "Confessions"
  • Karthik Pandian, Confessions

    9 avril - 7 juin 2014
    JPEG - 562.4 ko
    Karthik Pandian, "Confessions", Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, Paris, 2014 © Karthik Pandian

    Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che a le plai­sir d’annon­cer l’arri­vée de l’artiste amé­ri­cain Karthik Pandian en rési­dence au Centre inter­na­tio­nal d’accueil et d’échanges des Récollets, en par­te­na­riat avec la Ville de Paris et l’Institut fran­çais.

    Confessions, la pre­mière expo­si­tion per­son­nelle de Karthik Pandian en France orga­ni­sée à Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, est un enga­ge­ment intime avec la matière pre­mière, la tech­no­lo­gie et l’arti­sa­nat, l’abs­trac­tion de la pensée et la maté­ria­lité du corps. L’artiste pré­sente une nou­velle sculp­ture dans une expo­si­tion qui répond direc­te­ment à l’archi­tec­ture du lieu, mais également un nou­veau film 16mm du col­lec­tif life after life, pre­mière pré­sen­ta­tion publi­que d’un tra­vail col­la­bo­ra­tif entre Karthik Pandian et sa par­te­naire Paige K. Johnston.

    “Je ne peux pas raconter de men­son­ges”, dit la table faite d’un seul meri­sier amé­ri­cain. Si tou­te­fois vous tour­nez l’his­toire sur sa tête, cela devient une chose vrai­ment très étrange. C’est l’his­toire d’un noyer et d’un aque­duc. Regarder à l’inté­rieur du crâne et voir ce qu’il y a là-dedans. Allez au Musée de l’Homme et regar­dez dans le crâne de Descartes. Vous verrez qu’il n’y a rien là-dedans. La pensée a évacué l’édifice. Mais il est écrit sur ce crâne. Un nom propre appro­prié à per­sonne. Regarder sans l’œil. Faire sans la main. Cette table n’est pas bien. Retournons la et impri­mons-en une nou­velle en 3D. En par­lant d’escla­vage, tout le monde en avait à l’époque. C’est une chose d’émanciper vos escla­ves sur votre lit de mort et une autre de battre votre propre beurre M. le Président. En par­lant de peau, de quel intense marron noi­sette est la vôtre. Et ô com­bien elle rayonne contre ces murs blancs. Vous voyez, l’art est essen­tiel­le­ment hydro­lo­gie. Certains artis­tes pilo­tent un héli­co­ptère et déver­sent une stu­pé­fiante quan­tité d’eau dans un vio­lent incen­die fores­tier. D’autres errent par le monde avec une baguette de sour­cier en quête de sour­ces inex­ploi­tées dans les épaisseurs de la terre et de la croûte sous leurs pieds. Mais… Un aque­duc ! Un aque­duc ! Détourner l’eau. La diri­ger mais lais­ser penser qu’elle se déplace de son libre arbi­tre. Le prag­ma­tisme amé­ri­cain devrait aller se cou­cher – pour rêver à de nou­veaux féti­ches (comme un cha­peau à larges bords). La nuit, les lumiè­res s’allu­ment et le tra­vail s’allonge sur le dos, lais­sant émaner l’hor­reur. Une noix est aper­çue à tra­vers la fenê­tre vitrée. Une « table dance » amé­ri­caine pour un public de voleurs. C’est plutôt une bonne expo­si­tion.

    Karthik Pandian

    Télécharger le dos­sier de presse

    Partenaire de l’expo­si­tion :

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