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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Maryam Jafri, Le jour d’après
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  • BS n°18
  • Maryam Jafri, Le jour d’après

    18 mars - 11 juillet 2015
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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Commissariat : Mélanie Bouteloup et Virginie Bobin

    Au prin­temps 2015, Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che invite l’artiste Maryam Jafri à conce­voir une expo­si­tion expé­ri­men­tale et un pro­gramme d’événements et de ren­contres qui se dérou­le­ront au cours de quatre mois, sous le titre Le jour d’après. Premier projet de l’artiste en France, Le jour d’après sera l’occa­sion d’acti­ver un vaste réseau de col­la­bo­ra­teurs et de par­ti­ci­pants, à la fois local et inter­na­tio­nal.

    Le jour d’après s’ins­crit dans la lignée d’un projet au long cours déve­loppé par Maryam Jafri depuis 2009 : Independence Day 1934-1975, une ins­tal­la­tion com­po­sée de pho­to­gra­phies du jour de l’indé­pen­dance dans les ancien­nes colo­nies euro­péen­nes en Asie et en Afrique, prises entre 1934 et 1975. Issues des pays concer­nés, ces pho­to­gra­phies révè­lent d’étonnantes res­sem­blan­ces malgré des ori­gi­nes géo­gra­phi­ques et chro­no­lo­gi­ques dif­fé­ren­tes, dans la mise un scène d’un modèle poli­ti­que exporté depuis l’Europe et en passe d’être dupli­qué à tra­vers le monde. L’ins­tal­la­tion pré­sente des images pro­ve­nant de 29 archi­ves en Asie et en Afrique, jux­ta­po­sées sous la forme d’une grille orga­ni­sée autour de caté­go­ries d’événements. Cet agen­ce­ment par­ti­cu­lier révèle le carac­tère géné­ri­que des rituels et des céré­mo­nies qui se sont dérou­lées au cours de ces 24 heures inouïes lors des­quel­les un pays passe du statut de ter­ri­toire colo­nisé à celui d’Etat-nation. La grille élaborée par Maryam Jafri, qui évoque à la fois l’his­toire du photo-concep­tua­lisme et la tech­ni­que nar­ra­tive du story-board, est frag­men­tée. L’œuvre déroute ainsi l’ordre idéo­lo­gi­que en jeu dans ces images, et sug­gé­rant des lec­tu­res non-linéai­res.

    Le jour d’après prend cette rare « col­lec­tion de col­lec­tions » – selon les mots de Maryam Jafri – comme point de départ pour sou­le­ver dif­fé­ren­tes ques­tions artis­ti­ques, his­to­ri­ques et poli­ti­ques posées par ces images et leur arrière-plan his­to­ri­que et ins­ti­tu­tion­nel. Que voit-on lorsqu’on regarde la repro­duc­tion pho­to­gra­phi­que d’un événement ? Comment l’his­toire est-elle cadrée par ses repré­sen­ta­tions ? Comment les images et leurs signi­fi­ca­tions sont-elles affec­tées par leur contexte de cir­cu­la­tion ? Comment le jeu de symé­tries visuel­les et de com­pa­rai­sons trans­forme-t-il notre com­pré­hen­sion des récits nés des jours de l’indé­pen­dance et, par exten­sion, des jours d’après ? Et, en cou­lis­ses, que révè­lent les condi­tions d’accès et de pré­ser­va­tion sur les enjeux pro­je­tés sur ces images ?

    Conçue comme un espace de dis­cus­sions et de ren­contres, l’expo­si­tion pro­po­sera un ter­rain d’enquête pour explo­rer ces ques­tions à tra­vers une cons­tel­la­tion de contri­bu­tions maté­riel­les et imma­té­riel­les (ate­liers, sémi­nai­res, per­for­man­ces) en dia­lo­gue avec Maryam Jafri, le public et un réseau de cher­cheurs, théo­ri­ciens et artis­tes invi­tés. Ce pro­gramme vivant est déve­loppé en col­la­bo­ra­tion avec plu­sieurs dépar­te­ments de l’uni­ver­sité Paris Diderot ; des écoles d’art (Ecole Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditerranée ; Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nantes-Métropole) ; et la Kadist Art Foundation, parmi d’autres inter­lo­cu­teurs.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Détail de Maryam Jafri, "Independence Day 1934-75", 2009-en cours. Image © Aurélien Mole.

    
A propos de Maryam Jafri
    Maryam Jafri déve­loppe son tra­vail artis­ti­que autour des repré­sen­ta­tions visuel­les et cultu­rel­les de l’his­toire poli­ti­que et économique, à tra­vers la pho­to­gra­phie, la vidéo, mais aussi la per­for­mance. Ces der­niè­res années, elle s’est notam­ment inté­res­sée aux liens entre la pro­duc­tion des biens de consom­ma­tion et celle du désir (Avalon, 2011) ; à la cons­truc­tion de récits his­to­ri­ques dans une pers­pec­tive post­co­lo­niale (Siege of Khartoum, 1884, 2006) ; aux effets de la mon­dia­li­sa­tion sur les condi­tions de tra­vail (Global Slum, 2012) ou encore aux enjeux poli­ti­ques des cir­cuits ali­men­tai­res (Mouthfeel, 2014). Ses œuvres s’appuient sur un pro­ces­sus de recher­che inter­dis­ci­pli­naire, nourri de tra­di­tions aussi diver­ses que la lit­té­ra­ture, le film, la phi­lo­so­phie ou le théâ­tre. Elles mêlent sou­vent maté­riaux exis­tants et ori­gi­naux et, à tra­vers le jeu d’expé­ri­men­ta­tions nar­ra­ti­ves, pro­vo­quent des oscil­la­tions entre écriture scé­na­ris­ti­que et docu­ment, appro­che frag­men­taire ou vue d’ensem­ble. Le jour d’après est sa pre­mière expo­si­tion en France.

    Parmi ses expo­si­tions les plus récen­tes : Mouthfeel (Gasworks, London, 2014) ; Backdrop (Bielefelder Kunstverein, Bielefeld, 2013) ; Headlines and Small Print (Galerie Nova/WHW, Zagreb) ou encore Global Slum (Beirut, Cairo), 2012. Maryam Jafri a réa­lisé des pro­jets dans des ins­ti­tu­tions telles que la Neuer Berliner Kunstverein (Berlin) ou le Malmö Konst Museum (Malmö). Elle a par­ti­cipé à de nom­breu­ses expo­si­tions inter­na­tio­na­les, au Beirut Art Center, à 21er Haus (Vienne), à l’Institute for African Studies (Moscou), au Contemporary Image Collective (Le Caire), à Camera Austria (Graz), à la Contemporary Art Gallery (Vancouver), à la CAFAM Biennial (Pékin), au Museum of Contemporary Art North Miami (Miami) en 2014 ; au Museum of Contemporary Art (Detroit) et au Mukha (Anvers) en 2013 ; à Manifesta 9 (Genk), à la Bienniale de Shangai et à la Bienniale de Taipei (Taipei) en 2012, et d’autres depuis 2006. Elle a béné­fi­cié d’une rési­dence d’artis­tes à la Delfina Foundation de Londres en 2014, dans le cadre du pro­gramme "The Politics of Food". En 2015, elle par­ti­ci­pera au Pavillon Belge de la 56ème Biennale de Venise.

    Partenaires

    Le jour d’après reçoit le soutien du réseau Usage des Patrimoines Numérisés (Paris Sorbonne Cité), de la Danish Arts Foundation, de la Fondation Kamel Lazaar, de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditerranée, et du Service culturel de l’université Paris Diderot. Le jour d’après s’inscrit dans PIANO, plateforme préparée pour l’art contemporain, France–Italie 2014- 2016, initiée par d.c.a / association française de développement des centres d’art, en partenariat avec l’Institut français d’Italie, l’Ambassade de France en Italie et l’Institut français, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, du ministère de la Culture et de la Communication et de la Fondation Nuovi Mecenati.

    Maryam Jafri est lauréate du programme de résidence international Ville de Paris / Institut français Les Récollets.

  • Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Détail de Maryam Jafri, "Independence Day 1934-75", 2009-en cours. Image © Aurélien Mole.
  • Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.
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