la facultad – Résidence en milieu associatif Catalina Insignares et Myriam Lefkowitz
avril — juin 2021
D’avril à juin 2021, Bétonsalon a accueilli la facultad en résidence pour une première étape de recherche et de rencontres. Les liens noués avec le Centre d’Hébergement d’Urgence pour familles migrantes de Paris-Ivry – EMMAÜS Solidarité se sont concrétisés par l’ouverture d’un espace dedié à la facultad au sein d’une yourte du centre. D’octobre à janvier, la facultad y déploie régulièrement sa pratique : trois jours par semaine, Catalina Insignares, Myriam Lefkowitz et Julie Laporte proposent des rendez-vous autour d’une pratique somatique-chorégraphique destinés aux personnes hébergées au sein de l’association et à celles qui les accompagnent : acteur·rices des champs social, juridique et de soin, bénévoles et partenaires culturels.
Bourse de recherche et de production ADAGP / Bétonsalon 2021 Anne Le Troter
18 juin 2021 — 23 avril 2022
Le comité artistique de la bourse ADAGP x Bétonsalon s’est réuni le 18 juin 2021 et a désigné la lauréate 2021 : Anne Le Troter. Elle est la quatrième artiste à bénéficier de cette bourse, après Franck Leibovici (2017), Liv Schulman (2018) et Euridice Zaituna Kala (2019).
Liés par des vocations communes – travailler au plus près des artistes, mettre en valeur le patrimoine visuel et défricher des terrains méconnus de l’histoire de l’art – l’ADAGP et Bétonsalon se sont associés pour créer un programme de bourses de recherche visant à développer le travail d’un·e artiste travaillant en France, sur la circulation et la reproduction des images, à partir du fonds Marc Vaux conservé à la Bibliothèque Kandinsky, MNAM-CCI, Centre Pompidou.
Cette bourse d’un montant de 20000 euros est destinée à permettre à un·e artiste de développer un travail de recherche sur une durée de 3 à 5 mois autour des questions de représentation, de production et de circulation des images, en lien avec le fonds Marc Vaux et les recherches universitaires menées autour de ce fonds. Ces réflexions peuvent s’inscrire dans le champ de l’art (relecture des histoires de l’art, exploration de parcours de vie ignorés et marginalisés, réflexion sur la fabrication même des images…) mais aussi dans le champ plus large de la production d’images dans un monde saturé d’informations (politiques, économiques, scientifiques, journalistiques…).
Les 20 000 euros de cette bourse sont destinés à couvrir les honoraires du/de la lauréat·e (5000 €), sa production (10 000 €) dont si besoin, ses frais d’hébergement à Paris, ainsi que les frais d’accompagnement de son projet (5000 €).
Initié en 2017, ce programme est conçu comme une plateforme de recherche artistique dédiée à l’expérimentation de modèles non-linéaires de production et de distribution des savoirs entre chercheur·se·s, artistes contemporain·e·s, tissu associatif, institutions culturelles et un large public.
Le projet artistique
Un projet de radio médico-sociale animée par les auteur.rices des œuvres anonymes référencées dans le fonds photographique Marc Vaux.
« Travaillant d’ordinaire beaucoup avec des archives sonores que je produis ou que je trouve, j’en suis naturellement venue à les chercher dans le fonds photographique Marc Vaux. Elles me sont apparues dans l’interstice des images photographiques, c’est-à-dire dans les récits non enregistrés qu’il y a entre ces images d’auteur.rices anonymes. À l’instar de Marc Vaux ayant monté un foyer d’entraide pour artistes et intellectuel.les, ces auteur.rices anonymes, que j’appellerais « Volontaires », chercheront à monter une radio médico-sociale pour donner une voix aux images qui composent ce fonds photographique et, dans un désir d’identité, parler surtout de leur corps biologique de travailleur.euses de l’art et de ses conditions.
C’est donc une relecture de l’histoire de l’art de 1920 jusqu’à 2021, par le prisme de la médecine, que propose de diffuser cette radio aidée par le corps médical. L’histoire de la radio médico-sociale prend appui dans le quartier de Montparnasse. Sa tour disposait d’une antenne dans les années 1980 et diffusait des émissions de radio locales, notamment 95.2 FM regroupant : Médico Social, France Lecture, Sport et Musique et de la radio Paris FM2. J’ai envie de réactiver cette histoire radiophonique de Montparnasse en proposant aux acteur.rices de Radio Citron par exemple (et inspirée de la radio La Colifata) de tenir le rôle des auteur.rices des œuvres anonymes du fonds photographique Marc Vaux.
Après la création de cette radio médico-sociale, les archives sonores créées seront diffusées sous la forme de pièces radiophoniques performées, rendues audibles grâce à des vêtements sonores. Ces vêtements sonores seront orchestrés par des performeur.euses qui exposeront la parole des autres comme autant de radios portatives prêtes à diffuser les voix d’auteur.rices anonymes, en ville. Il s’agira pour celles et ceux portant la parole des autres, de devenir antenne, d’en être le relais.
Partant du constat que le son, la voix et la parole sont par essence mobiles et que c’est leur amplification qui a rendu le son partiellement sédentaire, je souhaiterais proposer à l’écoute une installation sonore mobile, dehors, active grâce à des porteur.euses de son, à des porteur.euses de voix qui proposeraient à la parole des autres l’hospitalité de leur propre corps. Les mots seront considérés comme des organes cherchant à faire « vivre » par la voix transportée un corps social réactualisé dans notre présent. »
Comité artistique 2021
Chaque année la bourse de recherche et de production ADAGP – Bétonsalon est décernée par un comité artistique composé de professionnel·les du monde de l’art.
Comité artistique 2021 :
Jagna Ciuchta, artiste
Mica Gherghescu, chargée du développement des services à la recherche à la Bibliothèque Kandinsky
Béatrice Gross, commissaire d’exposition et critique indépendante
Émilie Renard, directrice de Bétonsalon – centre d’art et de recherche
Manuel Segade, directeur du Centro de Arte Dos de Mayo (CA2M), Madrid
Euridice Zaituna Kala, artiste (lauréate de la bourse en 2019)
Famille Rester. Étranger – Résidence
20 — 25 août 2021
Les co-autrices de la Famille Rester. Étranger, Nicole Koffi, Barbara Manzetti, Sabrina Pennacchietti et Caroline Sebilleau, sont en résidence à Bétonsalon en compagnie de Juliette Pollet, conservatrice au CNAP et de Daisy Lambert, son assistante, du 20 au 25 août 2021.
Sous l’intitulé Personnellement je préfère merveilleux, autrement dit en koulango boundoukou Mien mi koro zingré tchiré, les auteures cèdent le mode de vie de l’œuvre processuelle et durable Rester. Étranger, au moyen d’un dispositif qui active la mémoire familiale.
Cette résidence est une étape de leur proposition dans le cadre de « La vie bonne », porté l’association AWARE – Archives of Women Artists, Research and Exhibitions et le Cnap – Centre national des arts plastiques, destiné aux artistes femmes autrices d’œuvres performatives. « La vie bonne » fait écho à la question posée par Judith Butler : « Comment peut-on mener une vie bonne dans une vie mauvaise ? »
À la fois œuvre et auteure, la Famille Rester. Étranger performe depuis plusieurs années son entrée en France et dans la langue française. Sur ce seuil géographique, administratif, juridique, littéral, littéraire et poétique, émerge une écriture chorale qu’iels appellent fle, de l’acronyme FLE, Français Langue Étrangère. La langue augmentée d’expressions des langues maternelles des auteures est performée, imprimée, manuscrite sur des supports durables et périssables, tels que sols, murs, vitres, affiches, post-it, cartes, bobines de papier, ou trouvant hospitalité dans la forme d’un livre, d’un film, d’une création radiophonique.
Bi hè yebor goussèguè lè tou tchilibor, Nous sommes les femmes de la Famille Rester. Étranger, c’est le mois de juin 2020, nous écrivons une lettre à huit mains qui répond à l’appel à projets « La vie bonne », lancé par AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions) et le Cnap (Centre national des arts plastiques). Les artistes femmes ont été invitées à réagir aux interrogations de Judith Butler « Comment peut-on mener une vie bonne dans une vie mauvaise ? », en 2020, lorsqu’elle recevait le prix Theodor Adorno, reprenant à son compte pour la transformer la question du penseur allemand. Comment peut-on avoir une vie bonne « à l’intérieur d’un monde dans lequel la bonne vie est structurellement ou systématiquement interdite au plus grand nombre ? » Pour Judith Butler, le second problème est de déterminer « la forme que cette question peut prendre pour nous aujourd’hui. Autrement dit : comment le moment historique dans lequel nous vivons conditionne et influence la forme de la question elle-même ? »« À quoi bon une artiste seule dans son œuvre ? répond la Famille Rester. Étranger. Je suis du genre qui dans l’œuvre se réveille, dans l’œuvre murmure, dans l’œuvre vit, avec d’autres qui y ont trouvé leur place. Des personnes qui n’ont pas les mêmes droits que moi. Le même droit d’habiter que moi. Qui ne reçoivent pas des autres la même considération que moi. »
Cette résidence est l’occasion d’une immersion dans l’œuvre Rester. Étranger, dans le but de garantir les conditions éthiques de cession de l’œuvre au Centre National des Arts Plastiques. Elles sont accompagnées par d’autres auteures de la famille dont Prince Pacôme Nangoh, traducteur et interprète vers la langue agni (Côte d’Ivoire), Youssouf Hassan, spécialiste des architectures de survie, Hassan Abdallah et Bartolomeo Terrade, artistes sonores ; Olivier Marbœuf, invité en qualité de producteur, vient réfléchir avec la famille à un versant filmique de l’œuvre.
Il s’agit en outre de confronter l’accessibilité de l’œuvre intergénérationnelle aux différentes habiletés des publics.
Les auteures citées ci-dessus certifient qu’iels ne sont pas seules dans l’œuvre Rester. Étranger, créée avec Abdelaziz Abdelkarim, Omar Haroune Aboubakar, Mohamed Bamba, Hussein Ishak Abdallah, Pascaline Denimal, Mohamed Hussein, Hélène Iratchet, Motawakil El Douma, Abdellah Ismail, Audrey Gaisan Doncel, EricYvelin, Bouchra Koné, Kassin Koné, Tanguy Nédélec, Masri Omar, Héloïse Pierre-Emmanuel, Chloé Schmidt, Corinne Lamesch, Maia Bosch, Ariane Leblanc, Benoit Briant et la famille Exposer/Publier, Barbara Coffy-Yarsel, Barış Yarsel, les enfants Eva, Mahé, Sorina, Gaston, Iris, Lila, les adolescents Gheorghe, Hélio et Lester, Massimiliano Manzetti, Fantôme Francis Terrade, Olivier Nourisson, Hugo Hecker, Simon Marini, Victor Donati et la famille R22 Tout-Monde, Marian del Valle, Kamal Hassan, Ismail Afghan, Charlotte Imbault, Gérard Mayen, Aurore Desprès, Mathys Berchery, Kieran Jessel, Esther Poryles, Geneviève Coudre, Virginie Colemyn, Viviana Moin, Claire Harsany, Denis Mariotte, Caroline Cournède, Sandrine Moreau, Mathilde Villeneuve, Alexandra Baudelot, Renaud Golo, la famille Les Laboratoires d’Aubervilliers, Natasa Petresin Bachelez, Marie-Laure Lapeyre, Pauline Bastard, Pauline Hurel, Pierre Simon, Christine Pécheux, Églantine Laval, Élodie Tincq, Line Francillon, Chiara Figone, la famille Serretta, la famille Agostoni, la famille Morin, Julie Nioche et la famille A.I.M.E., Elena Sorokina, Isabelle Ginot, Katarina Lanier, Gwenn Carion, Katerina Kracmanova, Karine Boudier, Garance Brehaudat, la famille Anacrouse, Alnour A.Y., Hassan Ali, les « Adam » et tous les membres et les soutiens de l’Occupation de l’université Paris 8 Saint-Denis Vincennes 2018, la famille PourLoger, la famille de la Bibliothèque universitaire de Paris 8, Isabelle Launay, Makis Solomos, Julie Perrin, Roberto Barbanti, Laurent Pichaud, Raphaëlle Doyon, Nathalie Coutelet, Barbara Formis, Sabine Macher, Chiara Palermo, Camille Paillet, Toshiba Nisan, Françoise Rognerud, Tecla Raynaud, Kristina Solomoukha, Paolo Codeluppi et la famille Maison de l’Ours, The Living And The Dead Ensemble, le Collectif La Seine, la famille Bureau des Dépositions, la famille Villa Mais d’Ici, Biss, la famille de Claudia et Gheorghe Le Jeune, la famille d’Aurel le Maigre, la famille d’Aurel le Nervuso, la famille d’Emil, Rodica et l’adopté Gheorghe Le Vieux, Mich-Mich, Virginie Bobin et la famille Qalqalah قلقلة,, la famille CNAP / AWARE.
Paréidolies : lire l’invisible – Résidence en milieu scolaire Simon Ripoll-Hurier
septembre 2021 — juin 2022
La résidence « Paréidolies : lire l’invisible » engage les élèves de l’internat du Collège Thomas Mann (Paris, 13ème) dans une réflexion sur l’imperceptible, les parts imperceptibles et inaccessibles.
Tout au long de l’année scolaire 2021 et 2022, l’artiste Simon Ripoll-Hurier a mené avec les élèves de l’internant du Collège Thomas Mann une enquête sur les parts invisibles de leur environnement, en cherchant à les capter par des techniques d’enregistrement du son et de l’image lors d’ateliers. Avec Simon Ripoll-Hurier, les élèves ont réalisé un film d’anticipation. Cette anticipation est pourtant une vision de l’instant présent, une vision de phénomènes invisibles à l’œil nu, qui peut révéler des choses imperceptibles mais déjà-là. Par ces ateliers, les élèves ont observé autour d’elles et eux, leurs chambres, leurs salles de classe, leur collège, leur quartier ; elles et ils se sont servi de leurs imaginaires et de leur créativité pour produire une œuvre collective, à la fois documentaire et de fiction.
Langue de contact et superstrat – Résidence en milieu associatif Anne Le Troter
septembre 2021 — juin 2022
Avec le projet de résidence en milieu scolaire « Langue de contact et superstrat » mené par Anne Le Troter, le centre scolaire (CASNAV) du CHUM (Centre d’Hébergement d’Urgence pour familles migrantes Emmaüs Solidarité) d’Ivry-sur-Seine et Bétonsalon – centre d’art et de recherche a mis en œuvre un partenariat artistique et culturel permettant de créer des ponts entre élèves, artistes, familles, enseignant·es, étudiant·es, riverain·es d’Ivry-sur-Seine et du 13ème arrondissement.
Autour d’expériences d’hybridation de la langue et de l’élaboration d’un lexique commun, Anne Le Troter a créé avec les élèves une poésie sonore autour de la géographie de la parole sur le corps, d’une nouvelle oralité, d’un discours sans la tête laissant la place à d’autres possibles et à d’autres regards sur le langage.
Ce projet est soutenu par la Drac Île-de-France.
Zizanies, veillée polyphonique : Nuit blanche 2021 Clémence Allezard, Phoenix Atala, Sheila Atala, Catherine Doste, Maïder Fortuné, Stéphanie Garzanti, Victoire Le Bars, Clotilde Le Bas, Anne Le Troter, No Anger, Gaëlle Obiegly, Cécile Paris, Prichia, Rosanna Puyol, Eden Tinto Collins, Lise Wajeman
samedi 2 octobre 2021
Clara Schulmann trouve dans les timbres, les inflexions, les silences et les hésitations des voix de femmes qu’elle écoute dans les chansons et les films, à la radio, dans les œuvres des artistes, les romans et les essais qu’elle lit des manières de reprendre son propre souffle et de finalement prendre la parole.
Prenant pour point de départ une série de paroles de femmes recueillies sous une forme fragmentaire dans son livre Zizanies, Clara Schulmann imagine cette fois une Veillée festive et polyphonique pour l’édition 2021 de la Nuit Blanche.
Réunissant des intervenant·es issu.es de domaines variés – artistes, écrivain·es, chanteur·ses, chercheur.ses, yogistes, beatboxeuses etc. – pour qui la voix est centrale dans leur pratique, cet événement accueillera une pluralité de formes orales – chants, lectures, discours, conférences, stand up etc. – dans un moment festif. Au cours de la veillée, les personnes invité.es prendront part à cette communauté éphémère de voix, créant les unes après les autres une longue performance collective. Écouter les circonvolutions de la parole, ses inflexions, hésitations, répétitions, silences, balbutiements, se laisser submerger par l’entremêlement de récits partagés et éprouver la puissance de l’oralité sont autant d’expériences auxquelles chacun.e pourra se mesurer devant cette scène pour des solos.
Programme
20h : Victoire Le Bars
20h15 : Anne Le Troter – Le climat de l’écriture
20h30 : Rosanna Puyol – D’l’or
20h45 : Maïder Fortuné – Script pour Lee Lozano
21h : No Anger – Dans la gueule d’un souvenir
21h15 : Gaëlle Obiégly – Éclats
21h30 : Catherine Doste – Initiation au yoga facial
21h45 : Sheila Atala – Being In – La polyphonie comme concept de collaboration
22h : Lise Wajeman – Parler flou
22h15 : Eden Tinto Collins – Poilue
22h30 : Clotilde Le Bas – Une aiguille devenue arme
22h45 : Prichia
23h : Clara Schulmann – Et gare, à la revanche
23h15 : Stéphanie Garzanti – Pas de voix sans oreilles
23h30 : Cécile Paris – L’arrivée des voix variées, écoute et grattage
23h45 : Clémence Allezard – Comme des brèches
24h : Phoenix Atala – Algorithme الخوارزمی
La Veillée entre en résonance avec la dimension collaborative de l’exposition Le pli du ventre cosmique de l’artiste Jagna Ciuchta, qui accueille en son sein les œuvres d’artistes amateur.trice.s, émergent.es ou confirmé.es uni.es par les liens d’amitié, de parenté et de transmissions qu’ils soient réels, esthétiques, intellectuels ou imaginaires.
En continu, de 19h à 2h :
L’exposition Le pli du ventre cosmique de Jagna Ciuchta avec Aïcha et Sheila Atala, Miriam Cahn, Patty Chang, Arnaud Cousin, Chloé Dugit-Gros, Allal El Karmoudi, Fadma El Karmoudi, Karima El Karmoudi, Nan Goldin, Nancy Holt, Marta Huba, Suzanne Husky, Graciela Iturbide, Janka Patocka, Samir Ramdani, Martha Salimbeni, Alina Szapocznikow, Dorothea Tanning, Eden Tinto Collins, T. Venkanna
En savoir plus sur l’exposition
Festival Courtisane
9 — 11 décembre 2021
Bétonsalon – centre d’art et de recherche invite Courtisane – festival et plateforme de diffusion de cinéma et d’art audiovisuel
Depuis 2002, Courtisane organise un festival à Gand en Belgique : sa programmation se déploie dans un kaléidoscope de styles, de supports, de gestes, de langages et d’émotions et compose un patchwork d’œuvres historiques ou récentes qui partagent une soif de l’expérimentation, une signature et un sens de la résistance. Cette invitation prend la forme d’une programmation sur trois jours qui réunit les courts-métrages de Kevin Jerome Everson, des œuvres de Lis Rhodes, ainsi que les films d’Annik Leroy, Beatrice Gibson et Nina Menkes.
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