fr / en

  • Calendrier
  • En cours
  • À venir
  • Publics
  • À propos
  • Publications
  • Informations pratiques
  • Archives Bétonsalon
  • Villa Vassilieff
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • De Menocchio, nous savons beaucoup de choses.
  • Evénements
  • Images
  • Journal de l’exposition
  • De Menocchio, nous savons beaucoup de choses.

    26 septembre – 22 décembre 2012
    JPEG - 92.3 ko
    Vue de l’exposition "De Menocchio, nous savons beaucoup de choses." Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2012. Image : Aurélien Mole

    Etel Adnan, Mohammed Aïssaoui, Mounira Al Solh, Anahi Alviso-Marino, Dineo Seshee Bopape, Michèle Firk, Michel François, Olivier Hadouchi, Pierre Joseph & Jacques Rivet, Carole Roussopoulos, Larisa Shepitko, The Berwick Street Collective, Eric Watier, Peter Weiss

    De Menocchio, nous savons beau­coup de choses. De ce Marcato ou Marco – et de tant d’autres comme lui, qui ont vécu et qui sont morts sans lais­ser,de traces – nous ne savons rien.
    Carlo Ginzburg, Le fro­mage et les vers. L’uni­vers d’un meu­nier du XVIe siècle, 1980 (1976)

    Mounira Al Solh, Moment 4, photographie extraite du projet The Sea Is A Stereo, 2007- 2010. Avec l’aimable autorisation de Sfeir-Semler Gallery, Hambourg / Beyrouth

    Dans Le fro­mage et les vers. L’uni­vers d’un meu­nier du XVIe siècle (1976), l’his­to­rien Carlo Ginzburg retrace la vie d’un meu­nier du XVIe siècle qui fut arrêté puis exé­cuté par l’Eglise à cause de ses idées radi­ca­les sur la reli­gion chré­tienne. Sur le mode de l’enquête, Ginzburg exa­mine et inter­prète les indi­ces et les traces de la pensée de ce meu­nier méta­phy­si­cien, révé­la­trice de la culture popu­laire de l’époque. Ce récit est emblé­ma­ti­que de la notion de micros­to­ria déve­lop­pée par Ginzburg : la réduc­tion de la focale d’obser­va­tion permet d’étendre le champ de l’Histoire vers des his­toi­res par­ti­cu­liè­res.

    L’expo­si­tion « De Menocchio, nous savons beau­coup de choses. » pro­pose de suivre la méthode micro-his­to­rienne de Carlo Ginzburg pour mettre en avant des tra­jec­toi­res indi­vi­duel­les peu consi­dé­rées par l’his­to­rio­gra­phie tra­di­tion­nelle. Regroupant des tra­vaux d’artis­tes, d’écrivains, de socio­lo­gues et de mili­tants des années 1960 à nos jours, l’expo­si­tion cher­che à rendre visi­ble diver­ses formes de résis­tance à l’engre­nage d’un monde glo­ba­lisé. Portant une atten­tion aux détails, aux indi­ces et aux frag­ments, « De Menocchio, nous savons beau­coup de choses. » inter­roge la puis­sance d’agir (agency) et capa­cité d’auto­no­mi­sa­tion (empo­wer­ment) de ces posi­tions sin­gu­liè­res à tra­vers l’art et la nar­ra­tion.

    Télécharger le dos­sier de presse

    Avec le sou­tien spé­cial de Lux dis­tri­bu­tion

    Partager

    Archives Bétonsalon